1 - Six ans après, Kiki est là ?

En inscrivant le cinquième et dernier but d’une folle soirée lilloise à Caen (2-5) le 13 novembre 2010, Franck Béria était sans doute à mille lieues d’imaginer qu’il devrait patienter cinq ans, huit mois et vingt-sept jours avant de revoir l’une de ses frappes terminer au fond des filets. La sensation du biceps gainé dans le brassard de capitaine (qui lui a été confié samedi soir) lui aurait-elle distillé ce supplément d’âme nécessaire ? Toujours est-il que le numéro 18 lillois a égalisé d’un enroulé du droit plein de sang-froid. "Un vrai but d’attaquant", selon Yassine Benzia, son passeur.

2 - Benzia, un 10 avec un 9 dans le dos

Replacé par Frédéric Antonetti en position plus reculée, dans un registre de meneur de jeu, l’ancien Lyonnais a rendu une copie propre pour sa première titularisation à ce poste d’électron libre. Une facilité technique certaine, une générosité dans l’effort, une vista avérée… et un éclair de génie spontané à l’origine de l’égalisation.

« Sur le but, c’est Younousse (Sankharé) qui me met une balle entre deux. Je la contrôle, mais elle me reste un peu dans les pieds. Je sais que Franck allait suivre sur le côté. Je lui glisse donc en talonnade. Je ne l’ai pas vu partir, mais je l’ai senti, je savais qu’il serait là. »

3 - La décla’ que vous n’aviez pas lu

 « On n’a pas de chance en ce moment. On vient de subir notre troisième barre "contre" alors que Nice a connu sa troisième barre "avec". » Frédéric Antonetti après #OGCNLOSC 
 

4 - La minute qui aurait pu tout changer

Vous avez sans doute déjà remarqué que toute fin de partie connaît son lot d’occasions franches, de balles de match, de frissons positifs (ou négatifs). Samedi, les supporters lillois et niçois se sont offert une douche écossaise, un véritable ascenseur émotionnel.  

- 88^e : Corchia centre pour De Préville dont la tête  s’écrase sur la transversale -> les Dogues fulminent, les Aiglons tremblent.
- 89^e : Lancé en contre, Walter se présente seul face à Enyeama, qui sauve les siens d’une sortie pleine d’autorité -> les Lillois suent à grosses gouttes, les Niçois tempêtent.

Un partout, balle au centre (ou plutôt coup de sifflet final).

5 - On se quitte (encore) bons amis

On savait les publics lillois et niçois relativement proches. Mais de là à terminer chaque rencontre par la poignée de mains du score de parité… Car pour la quatrième fois consécutive, Dogues et Aiglons se sont séparés sur un match nul. #Équilibré
 

Le saviez-vous ?

Le LOSC a marqué au cours de ses 7 derniers matchs joués à l’extérieur en Ligue 1, c’est sa plus longue série depuis 2012 (8 matchs du 18 février au 2 mai 2012). Les Dogues ont d’ailleurs inscrit 14 de leurs 15 derniers buts en championnat dans le jeu.