Connaissez-vous vraiment Vincent Enyeama ?

Sur le devant de la scène à l’image d’un collectif lillois impérial, Vincent Enyeama s’est confié avec sincérité devant les médias. Interview-confession de cet éternel optimiste.

Sa série actuelle

« Je remercie Dieu pour les moments formidables que nous vivons en ce moment. C’est avant tout une performance collective, il faut donc aussi féliciter mes partenaires et le staff, car je ne suis pas seul à défendre dans l’équipe. Je ne fais que mon travail sans me préoccuper de ce qui se passe autour. Le plus important est de prendre du plaisir au quotidien et de le partager. Je ne joue pas pour les statistiques, mais simplement pour obtenir des résultats. »

Sa préparation

« Je ne change rien à mes habitudes, pas même pas mon régime alimentaire. Je dors, je bois, je mange la même chose qu’avant et je passe le plus de temps possible avec ma femme. Elle est importante pour moi. Je lis beaucoup également, des romans, des livres histoire, d’éducation, des débats de société… Je suis toujours le même. Si on perd demain, même si je prie pour que ça n’arrive pas, je resterai dans un état d’esprit identique. Je continuerai de travailler et d’avancer. »

Sa décontraction

« J’essaye de vivre chaque moment de façon intense en tirant le positif de toute situation. Je suis très croyant. Quand j’étais plus jeune, il m’arrivait de pleurer après les défaites quand on jouait dans la rue. Depuis, j’ai bien grandi et ai beaucoup progressé sur cette approche. Je reste critique sur moi-même, mais je prends plus de recul. Les situations que nous vivons ne sont pas éternelles. Je suis donc heureux parce que j’ai décidé de l’être. »

Sa relation avec René Girard

« J’ai beaucoup discuté avec le coach depuis son arrivée. Il me parle comme un père parle à son fils. J’ai des enfants, je reconnais ce discours. Quand, après la défaite à Reims (2-0), j’ai revisionné la vidéo du match, il m’a réprimandé car selon lui, je ne devais pas la revoir et passer à autre chose. Il me dit de croire en moi, il parvient à tirer le meilleur de moi-même. Ce n’est pas un frère ou un cousin, c’est un père. J’essaye de faire le maximum pour lui. C’est vraiment quelqu’un de bien. »

Son tirage idéal pour la Coupe du Monde

« C’est une question difficile. Peu importe, je veux jouer de gros matchs contre les meilleurs joueurs du monde. Malgré tout, j’aimerais si possible éviter de me retrouver dans la poule du Brésil car c’est le pays organisateur. Tout sera mis en œuvre pour qu’il se qualifie. J’aime la Coupe du Monde, mais je ne veux pas tomber dans le "groupe de la mort" (rires). »

Merci à Vincent Enyeama