Nicolas Pépé : "Marquer ? Une obsession"

PAR MEGDAN AREIAS, AU DOMAINE DE LUCHIN

Venu tout droit d’Angers l’été dernier, Nicolas Pépé s’est vite adapté à ses nouvelles couleurs lilloises. Avec quatre buts au compteur, l’actuel meilleur buteur des Dogues se confie en toute simplicité sur sa saison avant un déplacement de haute volée face au PSG. Entretien.

Bonjour Nicolas. Pour commencer, comment vas-tu ?
Je vais bien, il est évident qu’après ces deux victoires, le moral est au top. Je me suis vite adapté au climat du Nord et je me porte pour le mieux.
 
Tu es arrivé l’été dernier depuis Angers. À mi-parcours, quel regard portes-tu sur votre saison actuelle ?
Beaucoup de hauts et de bas. C’est sûr que nous avons vécu de nombreux moments compliqués cette saison. Mais nous avons su nous relever et retrouver des résultats positifs dans l’espoir de nous relancer.

Est-ce que tu t’attendais honnêtement à être confronté à autant de difficultés quand tu as signé ici ?
Non, et je pense d’ailleurs que personne ne s’y attendait. C’est le football. Le projet n’est pas terminé et la saison est encore longue, nous n’en sommes qu’à la moitié. Nous allons essayer de manœuvrer cette deuxième partie de saison du mieux possible afin de retrouver le haut du tableau rapidement.
 
Tu as longtemps été positionné dans un rôle d’avant-centre, ces derniers temps on te voit beaucoup plus sur le côté. Comment abordes-tu ces deux postes ?
Le poste d’avant-centre, je l’ai découvert cette saison. Il est vrai qu’avec mes caractéristiques, je peux évoluer sur tout le front de l’attaque bien que j’ai une préférence pour le côté droit où mes qualités s’expriment le mieux. Mais ça ne me dérange pas de jouer en neuf, en dix ou à gauche.

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Tu penses avoir progressé depuis ton arrivée ? Si oui, sur quels points ?
Oui, notamment sur le plan physique. Tactiquement aussi car j’arrive de plus en plus à réaliser des retours défensifs et me trouver dans notre surface quand il faut aider l'équipe. Maintenant, je tiens à m’améliorer techniquement, être plus « tueur » dans les phases offensives et enfin, muscler mon jeu pour franchir des paliers.
 
Avant d’affronter Paris, tu as disputé 14 matchs dont 13 titularisations, on peut dire que tu fais partie des cadres de cette équipe…
On peut dire ça. C’est une bonne performance mais c’est tout un collectif qui permet à chacun d’être mis en valeur. Il y a également des joueurs sur le banc qui possèdent le potentiel pour devenir titulaires, c’est du positif.

Nous ne sommes qu’en décembre et tu as déjà battu ton total de but de la saison dernière avec 4 buts. Est-ce que marquer est quelque chose qui te motive avant chaque match ?
Bien sûr que marquer est quelque chose que j’ai en moi depuis longtemps, comme une obsession. Après, que ce soit moi ou un équipier… Peu importe. Tant que la victoire est au bout ! J’ai toutefois un objectif de buts en tête, mais je préfère le garder pour moi (il sourit). C’est une condition pour progresser et aider l’équipe à franchir un cap.
 


On t’a vu faire une célébration particulière après avoir marqué, tu nous expliques ce que ça signifie ?
C’est une célébration que l’on faisait avec mes cousins lorsque j’étais à Angers... (La suite de l'explication ? À découvrir dans le numéro 4 de LOSC In The City...)

 

On te voit aux entraînements, tu as l’air assez épanoui dans ce collectif, comment sont tes relations avec tes équipiers ?
Je me sens vraiment intégré. On m’a très bien accueilli et je me suis senti dans le groupe comme si j’étais là depuis deux ans. Dans la communication, c’est un peu plus compliqué avec les étrangers mais entre les Brésiliens, les Portugais…Le groupe vit à merveille ! Même quand la situation était un peu plus difficile. C’est une chance pour nous de bien vivre ensemble.
 

Comment abordes-tu cette rencontre face au Paris Saint-Germain ?
Ce sera compliqué car c’est l’une des meilleures équipes d’Europe. Le PSG reste sur deux défaites d’affilée, les Parisiens auront à cœur de renouer avec la victoire mais on compte bien réaliser l’exploit. On ne va pas se prendre la tête, on va là-bas en se disant qu’on peut l’emporter. On a notre plan en tête...
 

Merci à Nicolas Pépé pour sa disponibilité.

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