Mounir Obbadi, avec deux "B", comme Box to Box !

Connaissez-vous le point commun entre Ronaldinho, Falcao, James Rodriguez, Javier Saviola et Luca Toni ? Outre le fait qu’ils soient tous d’exceptionnels footballeurs, ces superstars du ballon rond ont un jour porté le même maillot que Mounir Obbadi, le néo-Dogue. À peine arrivé au LOSC, ce véritable passionné de foot, nous a présenté son formidable parcours. Portrait.

Lillois depuis ce vendredi soir (revoir ses premières impressions de joueur losciste), Mounir Obbadi a pris ses quartiers au Domaine de Luchin, ce samedi, pour y passer une partie de sa visite médicale. Entre deux tests physiques, le nouveau milieu de terrain des Dogues a confié son plaisir de revêtir le maillot du LOSC : « Je viens de découvrir les installations. Elles sont vraiment formidables et confirment ce que je pensais. Le LOSC est un club très bien structuré où on peut travailler et progresser en toute sérénité, nous a-t-il confié, à chaud. Ici, il y a tout pour réussir. C’est une vraie chance d’évoluer dans ces conditions. J’arrive aujourd’hui dans un nouveau club avec beaucoup d’envie et d’ambition. Il y a une belle équipe. Et on va tout faire pour aller le plus haut possible ensemble. »
 

 

Mounir Obbadi, le néo-Dogue, a un petit message pour vous ;-)On lui souhaite la bienvenue ?

Posted by LOSC on samedi 11 juillet 2015

 

 



Façonné au PSG, révélé à Angers

« J’ai effectué ma formation au Paris Saint-Germain, mais je n’ai évolué avec l’équipe première que lors d’un match amical. Il faut dire qu’il y avait pas mal de concurrence à mon poste et aux autres, avec de très grands joueurs comme Ronaldinho, Okocha, Anelka. Il était donc assez difficile pour nous, les jeunes, de percer à Paris. En 2004, à 20 ans, j’ai rejoint le SCO Angers où j’ai véritablement débuté ma carrière professionnelle, en Ligue 2, puis en National. J’ai vécu cette expérience comme un déclic. Quand je regarde mon parcours, c’est vrai qu’il est atypique, mais je ne le regrette pas. »
 

National-Ligue2-Ligue 1 en Troyes dimensions

« Je suis ensuite patri pour Troyes, un club qui me tient, aujourd’hui encore, à cœur et pour lequel j’ai énormément de respect. J’y ai évolué 7 ans, je m’y suis fait beaucoup d’amis. Si j’en suis-là aujourd’hui, c’est notamment grâce à l’ESTAC et au coach, Jean-Marc Furlan, qui m’ont fait découvrir le plus haut niveau. Là-bas, j’ai tout connu, la Ligue 2, la relégation en National, puis à nouveau la Ligue 2 et la Ligue 1. »

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Un clin d’œil du destin, fin novembre

« On vient de m’apprendre que le calendrier du LOSC nous réservait deux déplacements successifs à Troyes (21/11), puis à Angers (28/11). Cela me fait énormément plaisir de retrouver mes anciens clubs, qui plus est en Ligue 1. J’étais déjà très content de les voir monter en même temps, en fin de saison dernière. Ce sera forcément des moments forts pour moi de revenir dans ces stades. Maintenant, j’espère simplement qu’on gagnera à chaque fois (il sourit). »
 

Falcao, Toulalan, James, Moutinho et les autres

« Je garde d’excellents souvenirs de mes années monégasques. Déjà parce qu’on a connu la montée en Ligue 1, mais aussi parce que j’y ai côtoyé d’immenses joueurs, comme Falcao, James Rodriguez, Moutinho, Toulalan… Ce fut vraiment un plaisir d’évoluer à leurs côtés. Il y a deux ans, nous avons réalisé une grande saison en terminant deuxièmes derrière le PSG et juste devant le LOSC. Tout ça, je le dois aussi beaucoup au coach, Claudio Ranieri qui m’a fait venir de Troyes. »
 

Sa bête noire ? Le LOSC

« Si je me souviens de mon but contre le LOSC ? Bien sûr (il sourit). C’était en tout début de match, à la 4eme minute, sur un centre de Valère Germain (1-1, le 23/03/14 à Louis II). Je m’en rappelle car je pensais enfin pouvoir battre le LOSC. Parce qu’en règle générale, les Dogues ne me réussissent pas trop. Je n’ai jamais battu Lille depuis que j’évolue chez les pros (deux nuls et une défaite avec Troyes et Monaco). »

  

Passeur attitré de Luca Toni et Javier Saviola

« Je sors d’une belle saison en Italie, au Hellas Vérone. En Série A, on travaille très dur physiquement, mais aussi tactiquement. J’ai pas mal progressé dans ce domaine, mais aussi dans d’autres. Là-bas aussi, j’ai eu la chance de côtoyer de très grands joueurs, à l’image de Rafael Marquez, de Luca Toni ou de Javier Saviola. On partait pour jouer le maintien, mais nous avons réussi à terminer 13emes, ce qui n’est pas donné à tout le monde en Serie A, un championnat assez difficile. »

La montée ? Plutôt quatre fois qu’une

« Si je me considère comme un porte-bonheur ? (il sourit) Je ne sais pas, en tout cas, il est vrai que j’ai eu la chance de vivre une montée de division à quatre reprises au cours de ma carrière (de National à L2 avec Angers en 2007, puis avec Troyes en 2010. De L2 à L1 avec Troyes en 2012 et avec Monaco en 2013). J’espère simplement vivre encore d’autres grands moments ces prochaines années avec le LOSC. »

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À l’aise dans toute la terre du milieu

« Sur le terrain, je peux jouer milieu défensif devant la défense, mais aussi comme un relayeur, en 8. Ça ne me pose aucun problème. Il m’est même déjà arrivé d’évoluer un cran plus haut, notamment à Troyes avec Jean-Marc Furlan, ou à Monaco avec Claudio Ranieri. Quoi qu’il en soit, je suis à la disposition du coach. Peu importe l’endroit où je jouerai, je veux gagner ma place. Je donnerai donc le meilleur de moi-même. »
 

Dogue et Lion de l’Atlas à la fois

« Je compte une quinzaine de sélections avec le Maroc. L’équipe nationale est quelque chose d’important pour moi et pour ma famille aussi. Je suis fier de porter ce maillot qui compte beaucoup dans ma carrière. Aujourd’hui, on espère réaliser de belles choses. On pense forcément aux qualifications pour la prochaine CAN, ainsi que la Coupe du Monde. »
 
Un grand merci à Mounir Obbadi pour sa disponibilité.