L’enjeu ? Rester en zone euro

Première chose à noter : quelle que soit l’issue de ce #LOSCSCO, la bande à Rio Mavuba est assurée de rester 6eme à l’issue de cette 35eme journée de Ligue 1. C’est déjà ça de pris…

Et s’il venait à s’imposer, le LOSC poserait même sa tête sur un confortable oreiller de trois points d’avance (plus une différence de buts favorable) sur le Stade Rennais, son poursuivant. Les Dogues reviendraient également à portée de tir de la quatrième place occupée par Nice et Saint-Étienne (2 points). De quoi envisager une passionnante lutte pour les places européennes, non ?

2 comme le nombre de suspendus, un dans chaque camp : Ismaël Traoré côté Angevin et Renato Civelli pour le LOSC

Je vous parle d’un temps…

…Que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, celui de la dernière victoire lilloise sur le SCO Angers. C’était en Anjou, en 1994 (1-2) grâce à des buts de Kenneth Anderson et Antoine Sibierski. Pour trouver trace du dernier succès losciste en terre nordiste ? Il faut remonter encore plus loin et à un cinglant 4-0 infligé en 1984. Krimau, Pleimelding, Domergue et Cabral avaient ce soir-là porté les Dogues.

Deux clés, une seule serrure

Sofiane Boufal. Après le premier triplé de sa jeune carrière à Ajaccio (2-4), le numéro 7 losciste, meilleur artilleur maison en championnat, totalise 11 buts et 5 passes décisives. Participant activement à la bonne série actuelle (en cours) des Dogues (6 victoires de suite), Sofiane Boufal est ainsi impliqué dans 8 buts du LOSC lors de ses 8 derniers matchs de Ligue 1 (5 réalisations, 3 offrandes à ses partenaires). On en redemande…

Cheikh N’Doye. Lorsqu’on regarde le classement des meilleurs buteurs de L1, les attaquants et milieux offensifs ont fort logiquement l’ascendant. Dans le top 20 des scoreurs figure toutefois une exception nommée Cheikh N’Doye. Véritable box to box à l’anglaise, l’international sénégalais (30 ans) a déjà marqué 9 fois (dont 3 doublés). Assez pour faire de lui l’une des révélations de la saison, sa première parmi l’élite.

Les coups de pied arrêtés ? D’Angers

Le SCO a marqué 21 buts sur coups de pied arrêtés en Ligue 1 cette saison. Il s’agit du total le plus élevé (en compagnie de Monaco).
 

Deux stats’ opposées… pour quelle issue ?

On dit d’une tartine qu’elle retombe toujours sur son côté beurré, autant qu’un chat se réceptionne systématiquement sur ses pattes. Mais si on accrochait une biscotte sur le dos du matou, que se passerait-il ? C’est un peu la question qu’on se pose au regard de ces deux statistiques :

- Le LOSC a marqué lors de ses 13 derniers matchs au Stade Pierre Mauroy en Ligue 1 (8 victoires), soit sa meilleure série depuis août 2011- novembre 2012 (24 matchs à l’époque).
- Le SCO est invaincu lors de ses 4 dernières sorties en championnat (3 succès, 1 nul), soit sa meilleure série depuis novembre- décembre 2015 (5 matchs d’affilée).
 

Angers, terre de nouveau départ

C'est contre le SCO, le 28 novembre dernier, que Frédéric Antonetti a dirigé son tout premier match en tant qu’entraîneur du LOSC (défaite 0-2). Depuis, le technicien corse n'a perdu que 3 fois lors des 19 rencontres suivantes de Ligue 1 (11 succès, 5 nuls). Avec 28 points pris en 15 rencontres, son équipe se classe d’ailleurs troisième sur la phase retour du championnat, derrière le PSG (35) et Lyon (30).

Malicki, Butelle, Brunel et les autres

Ah ça, quand il s’agit d’identifier d’anciens Dogues ayant évolué au PSG, à l’OM ou à l’OL, il y a du monde. Mais saurez-vous retrouver ces ex-Lillois ayant également porté le maillot du SCO ?

Bon, d’accord, vous répondez Gregory Malicki, Ludovic Butelle, Jean-Marie Aubry ou Philippe Brunel ? Mais saviez-vous que Desrousseau, Galtier, Guion, Levenard, Oleksiak, Péan, Rollain, Saez ou Sauvaget avaient eux aussi défendu les couleurs angevines.

Un sac de nœuds difficile à démêler

Et si la Ligue 1 n’était en fait qu’un gigantesque panier de crabes aux destins sans cesses entremêlés ? Prenez Amalfitano, par exemple. Partenaire de Traoré à Sedan, il a ensuite côtoyé Bourillon et Sunu à Lorient. Dans le même temps, Elana partageait le vestiaire avec Eudeline à Caen, puis Auriac et Mangani à Brest. Ce dernier a d’ailleurs défendu le milieu nancéen en même temps qu’Amadou, avant de rallier Vérone en même temps qu’Obbadi (Hellas), mais dans l’autre club de la ville, le Chievo. Si Sissoko a évolué sous les ordres de Frédéric Antonetti et Jean-Marie De Zerbi à Rennes, Benrahma a quant à lui joué à Nice avec Bauthéac. Enfin, Saïss défend les couleurs du Maroc avec Obbadi et Boufal… deux anciens Angevins. La boucle est bouclée.

Bref, on se dit à ce soir...