Benoît Pedretti et Rudi Garcia se projettent sur Sochaux

Quarante-huit heures avant d’affronter le FC Sochaux-Montbéliard (dimanche 17h au stade Bonal), Rudi Garcia et l’ancien de la maison sochalienne, Benoît Pedretti, se sont exprimés devant les médias à propos de cette 22e journée de championnat. Extraits.

Rudi Garcia (Entraineur du LOSC)

Hiver polaire. « Le froid ? Ça change surtout nos conditions d’entraînement. Malgré toute la bonne volonté de nos jardiniers, notre système n’est pas tout à fait adapté pour affronter ce genre de situations extrêmes. Quand il y a du vent et que ça gèle à ce point, on ne peut pas disposer d’un terrain complet. L’idéal serait de posséder une pelouse chauffée. On y réfléchit, ici au Domaine de Luchin. »

Des Dogues parés. « Malgré les conditions spéciales d’entraînement, les joueurs sont prêts. Le froid n’est pas un handicap pendant les matchs. À Sochaux, le terrain est chauffé et ça devrait se jouer sans problème. Je pense que c’est préférable pour le calendrier d’éviter un report. Concernant le match en lui-même, comme toute rencontre face à un club de Ligue 1, ce sera difficile. On a pour autant envie de continuer sur notre dynamique, notamment de rester sur la lancée de notre deuxième période face à Saint-Étienne. Il n’y a qu’à ce titre qu’on conserva la troisième place. »

Roux s’est intégré. « Nolan ? Marquer ses deux premiers buts avec nous ne l’a pas changé. Par contre, en termes de confiance, c’est très bien. Cette belle entrée en matière devrait lui permettre de tenter des choses. Maintenant, il a encore beaucoup de travail à effectuer. Il joue dans une équipe qui porte assez souvent le ballon, avec une certaine liberté de déplacements. Il a compris ce que je demande au niveau du replacement et emmagasine assez vite. À nous de travailler sur nos schémas. Rappelons qu’il n’a que 23 ans et donc qu’il possède une marge de progression. Soyons patients avec lui. »

Benoit Pedretti (Milieu de terrain du LOSC)

Braver le gel. « Avec ce temps, c’est un peu plus compliqué pour travailler. Et encore, ici tout est mis en œuvre pour qu’on puisse bosser au mieux. Après, on fait ce qu’on peut, on essaie d’être prêts pour ce week-end. Le plus gênant, c’est le vent. Personnellement, je ne crains pas spécialement le grand froid pour y avoir été habitué, étant originaire du Doubs. Normalement, le terrain de Sochaux ne devrait pas être gelé. Mais s’il le devient, il va falloir être intelligent et s’adapter aux conditions. »

Le plein d’énergie. « Je suis récemment sorti de ma blessure. C’était assez étrange : il s’agissait d’une sorte de sciatique, sans en être une, ce qui m’a privé de liberté dans certains de mes mouvements. Cela fait seulement quinze jours que je peux enfin mettre de l’intensité dans les entraînements. Je suis content de ne plus rien avoir, il n’y a plus d’appréhension. Sur le plan du jeu, mon bilan est mitigé. Même si j’ai inscrit cinq buts, je sais que je peux apporter davantage dans le jeu, être plus constant. Maintenant, pour une première saison dans un club, c’est plutôt pas mal si je la compare à mes arrivées à Auxerre, Marseille ou Lyon. »

L’œil du doubiste. « Ce que je retiens de mon passage à Sochaux ? Les titres bien sûr : celui de champion de Ligue 2 et la victoire en Coupe de la Ligue. Aujourd’hui, les joueurs ont beaucoup changé, hormis Teddy Richert. Concernant la saison du FCSM, il s’est qualifié pour l’Europa League mais s’est vite fait éliminer. Les Sochaliens ont ensuite perdu des joueurs importants et c’est devenu plus compliqué. Mais ils ont la qualité individuelle pour remonter et se sauver. Attention car ils sont toujours présents contre les gros et le LOSC a du mal à réussir à Bonal. On y va malgré tout pour imposer notre jeu et essayer de gagner. Derrière nous au classement, ça revient fort, donc il faut prendre des points. »

Pour rappel,  FCSM-LOSC, c’est dimanche 5 février (coup d’envoi 17 heures) au stade Bonal, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1.