LOSC-SdR (1-2) : Au mauvais souvenir de l’été dernier...

Le LOSC a démarré sa phase retour en championnat par une défaite contre le Stade de Reims à domicile (1-2). La faute à des Champenois patients, qui ont su résister avant de frapper, un peu comme en août dernier.

On a quitté le LOSC en 2013 sur un très bon nul face au PSG (2-2), on le retrouve pour débuter 2014 en Ligue 1 au Stade Pierre Mauroy, avec comme adversaire, le Stade de Reims. En affichant quarante points au compteur, il est clair que les Dogues souhaitent entretenir leur dynamique face à l’une des deux équipes - avec Bordeaux - à les avoir faits chuter hors de leurs bases lors de la phase aller. Autant dire qu’il y a de la revanche dans l’air au moment où les formations entrent sur la pelouse. Le reste se déroule sur le pré villeneuvois. Action !

Les Lillois vite en selle, les Rémois présents au duel

Et de ce point de vue, ce sont les Dogues, tout de suite entreprenants, les premiers en marche : Kalou se joue du hors-jeu et envoie un plat du pied capté par Agassa (4’). Pris à la gorge d’entrée, les Rémois sortent vite la tête de l’eau, en atteste le shoot d’Ayité, hors cadre (7’). Rapidement, les débats s’équilibrent, même si les Lillois portent davantage le cuir. Après le quart d’heure de jeu, Kalou oblige le portier champenois à se détendre (19’) au terme d’une belle action. La machine losciste pousse… et tente tant bien que mal de faire sortir cette formation rémoise particulièrement prudente et plutôt agressive dans les duels. Seuls Kjaer et Roux s’essaient de loin, sans succès (27’, 31’). Et tandis que, visiblement, le rythme retombe, Kalou profite d’un coup franc mal renvoyé pour mettre Agassa à l’épreuve, ce dernier remportant son duel (40’). Puis plus rien à se mettre sous la dent jusqu’à la pause.

Un coup du sort et un corner glacent les Dogues

Le constat à la mi-temps semble simple : les hommes de René Girard vont devoir passer la vitesse supérieure s’ils veulent déstabiliser les protégés d’Hubert Fournier. Dès le retour des vestiaires, Martin a compris le message et sert Kalou, l’Ivoirien n’attrape pas la cible sur son retourné (47’). Les Lillois tournent, cherchent inlassablement les solutions et butent. De l’autre côté, Reims veille pour mieux exploser, comme sur cette fuite de De Préville conclue par un tir à gauche des cages d’Enyeama (53’). Cette fois, l’intensité est toute autre. Les Dogues enclenchent, même si Roux dévisse (60’). Sidibé n’est pas plus heureux sur le fabuleux missile qu’il décoche, Agassa détournant de sa lucarne (68’), alors que Gueye frappe au-dessus (70’). Seulement, à force de se heurter à un mur, les Dogues sont sanctionnés : Sidibé veut dégager et le ballon rebondit sur le visage de Fortes qui trompe miraculeusement Enyeama… (0-1, 73’) Quel coup du sort ! Malheureusement, ce but en appelle un autre, puisque Krychowiak vient doucher les Nordistes sur corner (0-2, 77’). En guise de réaction, Origi propose un tir facilement stoppé (80’). À quelques minutes de la fin, Reims fait cadeau de la réduction du score, sur une tête mal ajustée contre son camp de Weber (1-2, 89’). Mais le mal étant fait, le Stade de Reims l’emporte sur le même score qu’au mois d’août à Auguste-Delaune. Le LOSC doit maintenant relever la tête et se concentrer sur l’échéance proposée vendredi prochain à Saint-Étienne.

Feuille de match de la 20e journée de Ligue 1 - Saison 2013-2014
Dimanche 12 janvier, 21h

LOSC - SdR 1-2 (0-0)
Stade Pierre Mauroy, temps froid et sec, 37 000 spectateurs environ

Arbitre : Alexandre Castro

Buts : Weber (89’, csc) pour le LOSC ; Fortes (73’), Krychowiak (77’) pour le Stade de Reims
Avertissements : Kjaer (90’) pour le LOSC ; De Préville (89’) pour le Stade de Reims

LOSC
Enyeama ; Sidibé (Meïté, 82’), Basa, Kjaer, Souaré ; Mavuba, Gueye, Balmont (Origi, 77’) ; Martin (Rodelin, 71’) ; Roux, Kalou
Entraîneur : René Girard

Stade de Reims
Agassa ; Mandi, Tacalfred, Weber, Signorino ; Krychowiak, Devaux, Ayité (Peuget, 79’), Oniangue (Albaek, 71’) ; Charbonnier (Fortes, 66’), De Preville
Entraîneur : Hubert Fournier