Jocelyn Gourvennec : "Les joueurs ont été héroïques "

L’entraîneur lillois est apparu satisfait de la prestation de ces joueurs à l’issue de Nantes-LOSC (0-1). Jocelyn Gourvennec a apprécié le calme de ses joueurs dans un contexte peu évident, trois jours après un match européen. Extraits de la conférence de presse d’après-match.

Jocelyn Gourvennec

 

« On a fait de très bonnes choses. La performance est d’autant plus belle qu’on a joué il y a trois jours un match titanesque contre Chelsea. Nous avons donné tellement pour rendre fier notre public, pour faire en sorte que l’aventure ne s’arrête pas. Il fallait s’y remettre trois jours plus tard. Rejouer un match comme ça ici à la Beaujoire dans un stade plein et en folie contre une équipe forte actuellement. C’était extrêmement difficile. Je n’en ai pas parlé avant mais j’étais très mécontent qu’on nous fasse rejouer trois jours après notre match de Champions League. Je trouve que ce n’est pas respecter le LOSC, ses supporters, joueurs, dirigeants et staff que de faire une chose pareil. Nous étions le dernier représentant français en Champions League. Donc compte tenu de ce contexte-là, je trouve que les joueurs ont été héroïques. »

« Pendant longtemps, on avait du mal à faire un match sans encaisser de but. Là, nous sommes à 6 consécutifs en Ligue 1. Bien sûr qu’il y a eu un peu de réussite, comme sur ce double poteau, mais pendant longtemps, nous n’avions pas de réussite, justement. Ça a l’air de tourner un peu. Je n’oublie pas qu’avant qu’on se retrouve à 10, on doit tuer le match. Nous avons réussi à sortir de leur pressing qui est assez intense. Ça a été difficile à 10 contre 11, mais je trouve que l’expérience de la Champions League nous a aidé. Nous ne nous sommes pas énervés. On a gardé notre calme et notre contrôle pour aller au bout. »

« L’expulsion ? Je la trouve sévère. Tim prend le ballon. L’arbitre considère qu’il y a un excès d’engagement. Moi je ne trouve pas. C’est sévère. Entre un rouge là-dessus et rien du tout sur Benjamin André en première période… Il y a eu trop de points chauds, d’énervement, d’électricité. Mais nous avons su rester calmes sur le terrain. »

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