"Donner le maximum pour se qualifier"

Ce mercredi, veille de LOSC-Sparta Prague, Christophe Galtier et Jonathan David ont évoqué l'adversaire tchèque lors de la traditionnelle conférence de presse. Résumé de leurs déclarations.

Christophe Galtier 

Pas de casse à Saint-Étienne

 

Tous mes joueurs qui étaient dans le groupe à Saint-Etienne sont opérationnels.
 

Toujours revenus et déjà au travail


Le groupe a travaillé sérieusement mardi et ce matin. On s’est plongés rapidement sur la préparation du match, sur l’aspect technico-tactique, sur le plan de jeu. Sans tenir compte de l'importance du résultat, il faut être vigilant, sans excès de confiance. Ce sera un match de coupe d’Europe face à une équipe performante qui s’est relancée dans la course à la qualification en remportant deux matchs. Nous avons différents plans de jeu que nous pouvons mettre en place. On a travaillé sur différentes possibilités. Nous devons mettre du rythme, de la détermination, vouloir donner le maximum pour être en sorte d’être qualifiés demain soir.
 

Gare à Prague


Ils ont le droit d’espérer de par leurs deux dernières victoires. On ne doit pas penser à ce qu’il s’est passé au match aller, on doit être sur le moment présent et sur ce qu’on doit mettre sur ce match-là, en terme de détermination pour l’emporter. Sur leurs deux derniers matchs, les Pragois étaient disposés en 5-3-2 avec une forte capacité dans la transition et une projection rapide vers l’avant. Ils ont des qualités physiques et techniques avec des joueurs internationaux. 

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Pas de révolution contre le Sparta


Il y a eu beaucoup de changements face à Saint-Étienne. J’ai cette chance de pouvoir aligner une équipe toujours compétitive à chaque fois mais il y a des automatismes qui mettent du temps à se (re)mettre en place. Je retiens toutefois la deuxième période beaucoup plus positive que la première. Il y aura des repères demain, avec des joueurs qui ont un rythme d’un match par semaine, avec de l’énergie. L’Europe demande un engagement total, c’est là-dessus que je vais insister même s’il n’y aura pas de révolution dans la manière qu’on évolue. Ça a été difficile contre le Milan, mais pour le Milan également. Nous avons eu une période difficile dans cette compétition face au Celtic. Demain, il faudra être présent dès la première minute jusqu’à la 95ème minute. 
 

La Coupe de France potentiellement annulée ?


C’est dommage pour le football amateur. C’est le plus beau trophée, je l’ai toujours dit. Car tout le monde y participe, tout le monde a sa chance. Chaque année, il y a une épopée d’une équipe amateur. Lorsque j’étais entraîneur adjoint avec Alain Perrin à Sochaux, nous avions joué face à Montceau-Les-Mines en finale. C’est la rencontre du monde professionnel et amateur. La découverte de joueurs passionnés qui se lèvent tôt le matin et qui vont s'entraîner tard le soir pour en découdre avec le football professionnel. C’est dommage si elle ne peut pas avoir lieu. J’ose espérer que la situation sanitaire va s’améliorer et qu’on puisse faire jouer cette compétition.
 

L’absence du public ? 


C’est une frustration de jouer sans les supporters, évidemment. Ils avaient envie de vivre une compétition européenne avec nous, un derby aussi. Les matchs ne sont plus les mêmes, c’est sûr. L’incidence ? Automatiquement, sur un temps fort avec le public qui pousse, cela vous secoue et vous rend plus déterminé. Je suis beaucoup de matchs à la télévision et évidemment, il manque quelque chose. Encore plus dans une compétition européenne sans son d’ambiance. On a le sentiment de ne voir que ce qui est négatif du match, alors qu’avec l'ambiance, on accepte le déchet technique. Avec l’ambiance, un match semble plus dynamique. Là, il n’y a rien, et le match peut devenir ennuyeux. La crainte c’est que les gens s’éloignent du football. 

Jonathan David

GAGNER, POINT


Ce sera un match très difficile, on l’aborde comme chaque match, avec l’envie de gagner, ce qui serait synonyme de qualification, notre objectif.
 

Mon premier but ? Je l’attendais


J’ai été soulagé car comme tout attaquant, on veut marquer à chaque match. Je l’attendais depuis longtemps. Je n’ai jamais douté. Je savais que j’avais les capacités de marquer. La période était difficile, mais cela passe toujours à un moment. J’ai travaillé en sachant que l’occasion allait venir. La joie de mes partenaires montre à quel point tout le monde se soutient dans l’équipe. J’étais heureux de leurs réactions.

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Une période d’adaptation


Un changement de championnat, d’équipiers… C’est comme repartir à zéro. Le temps de connaître mes partenaires, les défenses adverses… j’ai dû apprendre pour m’améliorer dans le jeu et dans les ententes dans le jeu collectif. Ce poste d’attaquant de pointe est différent de celui que j’occupais dans mon ancien club mais c’est une position qui m’offre beaucoup de liberté. J’y suis confortable.
 

Un Adversaire bien étudié


Le Sparta n’est pas une équipe qui a peu de rentrer dans les duels. Leurs joueurs sont costauds et aiment jouer, même en étant sous pression. Nous devrons bien poser notre jeu, créer du lien entre chaque joueur et trouver la profondeur.