Divock Origi : un Diable pour les défenses adverses

Avant LOSC - Everton FC, le Diable Rouge se confie. 

En un an et demi, Divock Origi en a franchi des caps : ses premiers pas en L1, ses premières sélections internationales, une Coupe du Monde et des compétitions siglées UEFA, le tout à seulement 19 ans. Mais la réception d'Everton FC représente une étape forcément particulière pour le futur joueur de Liverpool FC.

Divock, bonjour. Tu as découvert l’Europe cette saison. Que représente-t-elle pour toi ? 
Y participer a toujours été un rêve et ce, dès mon plus jeune âge. De belles équipes sont présentes en Europa League, comme on a pu le constater face à Wolfsburg ou Krasnodar. Et ce sera encore le cas contre Everton. Ce genre de compétitions offre de gros matchs à jouer, qui te font immanquablement progresser.

Après une première apparition en Ligue 1 en février 2013, tu goûtes aux joutes européennes un an et demi plus tard. T’attendais-tu à une telle progression ?
“S’y attendre”, c’est un grand mot, même si je savais pertinemment que tout allait très vite dans le football. Il faut se donner sans compter et saisir les occasions qui se présentent. Jusqu’ici, je suis content de la tournure des événements, c’est vrai. Je travaille dur pour cela, il fallait un peu de réussite aussi.

"Je suis plus exigeant envers mes performances."

Tu es revenu du Mondial avec un nouveau statut. Sens-tu une pression différente par rapport à il y a quelques mois ?
Oui, bien sûr. Je sais que les gens attendent encore davantage de moi cette saison, ce qui est légitime. Je suis également plus exigeant envers mes performances. Pour répondre présent, j’essaie de me relâcher, de jouer mon jeu, tout en écoutant les conseils du coach, du staff et de mes équipiers. Je fais abstraction du reste.

Après deux journées, le LOSC possède 2 points au compteur dans cette phase de poules. Cette rencontre face à Everton est-elle déjà capitale ?
Difficile à dire à ce moment de la compétition… On sait cependant qu’il y a un coup à jouer pour nous et que tout reste possible. On possède une équipe de qualité qui se doit d’être ambitieuse. Nous avons les moyens de faire quelque chose, j’en suis persuadé. Il faudra pour cela jouer les coups à fond et se montrer opportuniste.

Deux Diables Rouges évoluent chez les Toffees (Kevin Mirallas et Romelu Lukaku). Ce sera spécial de les croiser dans ces conditions, non ?
Tout à fait. J’ai déjà affronté Kevin De Bruyne il y a peu (contre Wolfsburg, 
le 02/10). Au tour de Romelu (Lukaku) et de Kevin (Mirallas), même si ce dernier sera malheureusement absent. C’est toujours sympa de rencontrer d’autres Belges. D’ailleurs, on en parle souvent en sélection. Maintenant, une fois sur le terrain, il n’y a plus de sentiments qui tiennent.

Tu retrouveras également le portier Tim Howard, face auquel tu n’as pas su trouver la faille durant la Coupe du Monde (USA-Belgique, 1-2 a.p.)…
(Sourire) Lors de ce match-là, je m’étais procuré beaucoup d’occasions, frappant même sept ou huit fois au but, sans trouver le chemin des filets. Howard avait réalisé un très grand match. On connaît ses qualités. J’espère que, cette fois, j’arriverai à le battre. Ce serait en quelque sorte symbolique. Après, peu importe qui marque, le principal reste le résultat final.


 

"Baby Kluivert" est devenu grand..

Vous ne le savez peut-être pas mais “Baby Kluivert” est l’un des surnoms de Divock Origi. Si les similitudes concernant leur style de jeu sont indéniables, elles ne s’arrêtent pas là. Les deux hommes ont marqué lors de leur première apparition en professionnel et ont participé à une compétition internationale avant leurs 20 ans. Une référence flatteuse, comme l’explique Divock :

“Salomon (Kalou) m’appelait comme ça parfois, oui (sourire). J’admets que c’est un honneur d’être comparé à un grand joueur comme Patrick Kluivert, surtout qu’il a, lui aussi, évolué au LOSC. J’apprends continuellement des autres, même si je me concentre surtout sur moi-même. Je veux aller le plus loin possible.”

 


 

Merci à Divock Origi pour sa disponibilité.