Les confessions de Dimitri Payet
Onze buts, dix passes décisives et un impact XXL. De son propre aveu, Dimitri Payet réalise la saison la plus aboutie de sa jeune carrière. Ses prouesses individuelles, les performances collectives d’une équipe lilloise lancée dans le sprint final, mais aussi son retour chez les Bleus, le numéro 7 du LOSC se confie.
Un souffle nouveau
« Nous avons connu un déclic au Parc des Princes, après notre défaite face au PSG (1-0, le 27 janvier dernier). Ce soir là, toute l’équipe avait la sensation d’avoir réalisé un gros match, même si le résultait n’était pas au rendez-vous. On s’est rendu compte qu’en jouant chaque week-end de cette façon, on serait capable de réaliser de belles choses.»
La dernière ligne droite
« Je pense qu’on a un bon coup à jouer dans ce championnat. Après tout, l’OM ne pointe qu’à cinq unités. Tout peut aller très vite. Pour l’heure, nous sommes quatrièmes, avec de solides concurrents devant et derrière nous. La pression est donc là, mais en continuant sur notre dynamique, on engrangera forcément des points précieux. »
La Champions League en point de mire ?
« Je suis au LOSC depuis deux saisons et j’ai participé à autant de campagnes de Champions League. Pour un grand club comme celui-là, jouer une coupe d’Europe, surtout celle-là, fait partie des choses importantes chaque année. Nous devons donc absolument faire tout notre possible pour atteindre cet objectif là. »
Une polyvalence récompensée
« Cette saison est sans doute la meilleure de ma carrière, jusqu’à présent. Je voulais me montrer aussi performant à la passe qu’à la finition. C’est le cas. Maintenant, je sais aussi que je peux me montrer encore plus décisif en étant davantage concentré et tueur devant le but. »
Bien dans sa tête, bien dans ses crampons
« Le fait d’entretenir de bons rapports avec le coach et les dirigeants m’a vraiment rendu service. Nous échangeons beaucoup. C’est important, à mes yeux, de sentir qu’on me fait confiance. Je suis beaucoup plus tranquille sur le terrain et dans ma tête. Peu-être que j’essaye de leur rendre cette confiance, tout simplement. »
Regoûter aux Bleus
« Le fait de ne pas avoir été appelé contre l’Allemagne (1-2, le 6 février dernier) m’avait quelque peu boosté. J’avais vraiment à cœur de figurer dans la sélection suivante. Ce fut le cas. Maintenant, ça ne reste qu’une liste, il y en aura d’autres. L’objectif est de me montrer régulier et d’être bon sur le terrain pour poursuivre cette aventure. »
Rodelin : un déclic qui fait clac !
« On a toujours beaucoup échangé avec Ronny, surtout sur le fait qu’il puisse être relâché et ne pas se mettre de pression. Pendant longtemps, il savait se montrer impressionnant à l’entraînement, mais ne parvenait pas à reproduire ses performances en matchs. Il lui a fallu un déclic. C’est ce qui s’est produit, il a enchaîné les titularisations en bénéficiant de la confiance du coach. Aujourd’hui, il est au top de sa forme. »
Merci Dimitri. Pour rappel, le prochain rendez-vous des Dogues a lieu samedi contre Sochaux (20h30), au Grand Stade.