David Rozehnal : "La pression n’est pas sur nos épaules"

Déjà apparu à trois reprises en défense centrale cette saison, David Rozehnal apparaît plus que jamais comme le grand frère de la défense lilloise. À 33 ans, celui qui entame sa quatrième année lilloise a évoqué le vent nouveau qui s’est engouffré dans le vestiaire des Dogues, ce mardi en conférence de presse.

Un bilan forcément positif

« Je pense que nous avons bien commencé à saison, même si l’équipe a connu deux résultats négatifs à Reims (2-1) et contre Nice (0-2). Globalement, on est solides défensivement et réalistes devant. Toute l’équipe travaille ensemble. À Lyon (0-0), nous aurions pu gagner. On se satisfait quand même de ce point pris là-bas. Nos trois derniers matchs ont prouvé l’état d’esprit, la qualité et la force de notre équipe.»

Jusqu’où peut aller le LOSC ?

« Nous sommes bien placés au classement. L’idéal est justement de rester dans la partie haute du tableau, au contact des premiers. Si on continue sur ce rythme, tout en accélérant à la fin du championnat, on peut espérer de belles choses. Car cette année, la pression n’est pas sur nos épaules, mais demeurera surtout sur celles de Paris, Marseille, Monaco ou même Lyon. »

Les vertus d’un nouveau cycle

« Beaucoup de joueurs sont partis cet été. Le staff a lui aussi bougé. Les nouveaux se sont bien intégrés et toute l’équipe s’est vite adaptée aux entraînements. Le coach mise sur tout le monde. C’est important car à titre personnel, je n’avais peut-être pas la confiance de l’entraîneur la saison dernière. Je suis plus sûr de moi cette année. Quand j’entre en jeu, j’essaye toujours d’apporter un plus à l’équipe. »

Un joueur cadre

« René Girard est un entraîneur intelligent, qui sait quand parler, pousser un joueur ou rigoler avec lui tout en se montrant psychologue. Ses séances sont différentes. Cet été, l’hypothèse d’un départ avait été évoquée pour moi. Quelques clubs étaient intéressés, mais après avoir discuté avec lui, quand j’ai vu qu’il me faisait confiance, j’ai décidé de rester. Je trouve ça bien que les compteurs aient été remis à zéro pour tout le monde. Après, il est toujours un peu difficile pour moi de prendre la parole dans le vestiaire, car je ne parle pas très bien français. Je sais en revanche montrer mon expérience sur le terrain. J’espère que les jeunes à côté de moi en tirent profit. Mon rôle est aussi d’apporter de la concurrence. »

Son regard sur les recrues

« Quand Vincent (Enyeama) est arrivé il y a deux ans, il y avait déjà Mickaël Landreau. Ce n’était pas simple pour lui de s’imposer. Malgré tout, il a toujours beaucoup travaillé avant et après les entraînements. Aujourd’hui, il joue et j’ai confiance en lui. C’est important pour un défenseur de savoir que son gardien est fort. Quant à Simon (Kjaer), c’est un bon mec. Je le considère comme un grand joueur, costaud dans les duels. Il parle beaucoup sur le terrain. »

Merci à David Rozehnal.