Chapitre 5 : Génération dorée et nouvelle ère (2011 - 2016)

2011-2012

Auréolé du doublé Coupe de France-Championnat 2011, le LOSC assume avec brio son nouveau statut en se mêlant à la lutte pour sa propre succession jusqu’à l’avant dernière journée. Renforcé par des joueurs de talent tels que Cole, Payet, Pedretti ou Basa, le LOSC se hisse finalement sur la 3ème marche du podium. Les Dogues accomplissent ainsi une saison de qualité (72 buts inscrits, 39 buts encaissés), ponctuée par une brillante série d’invincibilité de 17 matchs en L1 (entre août et décembre 2011). Pour son dernier exercice au Stadium Lille Métropole (18 rencontres à guichets fermés sur 23, un record !), le club lillois vit également une campagne d’UEFA Champions League pleine d’enseignements face à l’Inter Milan, Trabzonspor et au CSKA Moscou.

La saison est aussi marquée par l’explosion du phénomène Hazard. Meilleur joueur de L1 en 2011, la pépite belge (20 buts) récidive en 2012 avec à la clé, le titre de passeur le plus prolifique de L1 (15 offrandes). Outre l’éclosion du jeune Digne (18 ans), Debuchy confirme qu’il figure bien parmi les meilleurs défenseurs français. Il gagne même sa place de titulaire en équipe de France pour l’Euro 2012.

 

2012-2013

Le LOSC entre dans l’ère "Grand Stade" au mois d’août 2012, rebaptisé Stade Pierre Mauroy en 2013. Un commencement marqué par ce premier match de L1 face à l’AS Nancy-Lorraine (1-1), le vendredi 17 août, au cœur d’une arène comble et bouillante pour l’occasion. Derrière, c’est un tour préliminaire d’UEFA Champions League réussi que les Dogues remportent face au FC Copenhague, (0-1, 2-0) dans les toutes dernières minutes des prolongations, symbolisant déjà un moment fort du côté de la Borne de l’Espoir. En tout, près d’un million de spectateurs se sera rendu dans l’enceinte lilloise durant une saison où la première partie a été sinueuse en championnat comme en phase de poules d’UEFA Champions League, notamment face au Bayern Munich, futur lauréat de l’épreuve. Durant le deuxième acte, les Dogues effectuent une folle course poursuite en Ligue 1 pour se replacer dans la course à l’Europe, grappillant près de sept places au classement, de février à mai.

Si le LOSC ne décroche finalement pas de sésame européen, malgré tous les efforts consentis jusqu’au dernier match, l’exercice 2012-2013 aura permis de confirmer des joueurs comme Payet au plus haut niveau (12 buts, 12 passes décisives), ou de suivre la montée en puissance de la recrue Salmon Kalou, repositionné avec succès à la pointe de l’attaque (13 buts sur la phase retour en championnat). Dans le groupe, certains jeunes éclosent au grand jour (Divock Origi, 18 ans), ou confirment leur talent à l’image de Lucas Digne. C’est enfin le chapitre Rudi Garcia qui se ferme, après cinq années de bons et loyaux services rendus à la tête de l’équipe première.

 

2013-2014

Avec René Girard aux commandes, les Dogues réalisent une saison pleine en championnat et décrochent au nez et à la barbe de grosses écuries, une troisième place entièrement méritée (71 pts), derrière les deux grands favoris désignés, le PSG (89) et Monaco (80). Surtout, le club lillois traverse un exercice 2014-2015 remarquable (positionné à la troisième place dès le 5 octobre), notamment défensivement, en enregistrant 21 "clean sheet" (match sans prendre du but) sur 38 rencontres de Ligue 1 ! Soutenu par 28.453 abonnés, au cœur d’un stade bien garni à chaque rendez-vous (avec un record d’affluence lors de LOSC-PSG : 45.266 spectateurs), les partenaires de Rio Mavuba décrochent une 10ème campagne européenne lilloise en 13 ans.

 

2014-2015

Une passade sportivement difficile, un parcours européen qui s’arrête au terme de la phase de poules de l’UEFA Europa League, un 100e match européen joué contre Everton (3-0) et un 70ème anniversaire du club fêté au Stade Pierre Mauroy contre l’ASSE (1-1), le 1er novembre. Voilà comment se résume la première motié de saison losciste. Mais à partir du mois de janvier 2015, le LOSC entame une belle remontée au classement, après un match déclic contre l’OL 2-1). Au final, les Dogues terminent huitièmes en championnat à l’issue d’un ultime succès à Metz (1-4). Lille finit d’ailleurs dans la première partie de tableau de la Ligue 1 pour la 12ème saison d’affilée, seuls Lyon (19) et l’OM (14) sont sur des meilleures séries. Enfin, 2015 a notamment vu éclore quelques-unes des forces futures du LOSC telles que les jeunes Traoré, Sidibé, Boufal ou encore Pavard.

 

2015-2016

Histoire 2015

Après le départ de René Girard, place à Hervé Renard à la tête de l’équipe lilloise. Non qualifiés pour l’Europe, les Dogues se compliquent pourtant l’entame de la saison 2015-2016 en Ligue 1. Si bien que le LOSC, en difficulté au classement, procède à un changement d’entraîneur après 13 journées de championnat. Un match avec la doublette Collot-Dumont lors de la 14e journée, puis voilà l’arrivée de Frédéric Antonetti sur le banc. Si les Lillois ne relèvent pas tout de suite la tête et occupent même une position de relégable au soir de la 16e journée, ils entament par la suite une "remontada" fantastique jusqu’au mois de mai, poussés par un mercato hivernal réussi (Eder, Lopes, Amalfitano), passant de la 15e à la 5e place au classement en seulement deux mois et demi. Un exploit retentissant, conclu par une victoire à Saint-Etienne (0-1), qui envoie les Nordistes tout droit vers le 3e tour préliminaire de l’UEFA Europa League. Durant cet exercice 2015-2016, on note également l'émergence de LOSC Féminines, la nouvelle section lilloise qui obtient son maintien en D2 au terme d'une très bonne première saison.

 

2016-2017

Dernier match Seydoux

Qualifiés pour le tour préliminaire de l’Europa League, les Dogues ratent d’entrée leur marche européenne face aux Azéris de Qäbälä (1-1, 1-0). En championnat non plus, le début de saison n’est pas à la hauteur des attentes. Jusqu’à la quinzième journée, les Dogues flirtent avec la zone rouge. Patrick Collot, déjà brièvement propulsé à la tête de l’équipe première la saison précédente, succède à Frédéric Antonetti le 22 novembre. Mais si cette saison 2016-2017 reste notable dans l’histoire du club, c’est essentiellement en raison du changement de présidence, le premier depuis plus de quinze ans. Le 26 janvier 2017, Michel Seydoux cède le LOSC à Gérard Lopez. Une page se tourne. La nouvelle direction procède à un recrutement massif durant le mercato d’hiver. L’effet est immédiat et le LOSC, sous la houlette de Franck Passi, le nouvel entraîneur, remonte au classement, jusqu’à terminer à une onzième place pleine de promesses, eu égard au début de saison manqué.