Mercredi 12 août 2015, 13 heures, à l’intendance du Domaine de Luchin. Ce n’est sans doute pas un hasard si Éric Bauthéac quitte le terrain le dernier. En plus de s’être infligé des exercices supplémentaires devant le but, le Gardois s’est également plongé dans une longue séance de photos/dédicaces avec les supporters venus, une fois de plus, en nombre. Un signe, s’il en fallait un, de sa gentillesse et de son côté accessible. C’est donc encore en tenue d’entraînement, éprouvé par la studieuse séance du jour que le numéro 9 a répondu à nos questions, au cœur de la salle de presse.
 

Intégration, premier match en @Ligue1 sous ses nouvelles couleurs, #ASMLOSC, @BautheacEric s'est confié à LOSC.fr pic.twitter.com/2YQcLUdePA

— LOSC (@losclive) 12 Août 2015

Un Dogue rapidement adopté par la meute

« Mon adaptation ? Elle se déroule parfaitement. Cela fait maintenant un mois et demi que je suis ici, à Lille et les joueurs m’ont parfaitement accueillis et intégrés. Il y a vraiment de bons gars dans ce groupe. L’ambiance et l’état d’esprit me correspondent. Je pense qu’il y a tout pour être bien au LOSC. Je découvre aussi un nouveau coach qui se veut protecteur, très proche de ses joueurs. Un peu à l’image de Patrice Carteron que j’ai côtoyé à Dijon. J’aime cette façon de manager. On ne sent pas les joueurs d’un côté et l’entraîneur de l’autre, mais un tout, un ensemble qui travaille à l’unisson. C’est important dans l’optique d’une cohésion d’équipe. »

Pas encore automatiques, les automatismes

« Juger ma complémentarité avec mes partenaires m’est encore difficile à l’heure actuelle puisqu’on se situe toujours en phase de découverte. Il faut donc du temps pour se connaître, développer des automatismes. D’autant que ma préparation a été entachée d’une blessure (une béquille reçue contre Boulogne, 2-1) qui m’a tenue éloignée des terrains pendant dix jours. Et je peux vous dire que c’est long dans une période de présaison. Car après coup, il a fallu revenir physiquement. Sur ce point, je sens que je ne suis d’ailleurs pas encore à 100%. Je continuer de travailler dur au quotidien pour vite retrouver mon meilleur niveau. »

Une question de concentration

« Le mot qui me vient à l’esprit lorsque je repense à ce #LOSCPSG ? Frustré, forcément. Sur le contenu, on aurait pu espérer prendre au moins un point. Seulement voilà, le PSG est un rouleau compresseur qui sait tirer profit de la moindre erreur de placement de son adversaire. Une demi-seconde de déconcentration et ça fait mouche. En ce qui concerne la suite, notre mois d’août est chargé, on le sait. Il faut s’accrocher et rester concentrés en permanence. »

Après l’affiche… l’affiche

« À Monaco, on s’attend à vivre un nouveau gros match contre le même genre d’équipe que le PSG : un cador du championnat qui aime monopoliser le ballon. L’idée sera déjà de bien défendre, de ne pas commettre d’erreur d’inattention, cette fois. On aura aussi à cœur de jouer les contres à fond. Cette semaine, nous avons beaucoup travaillé les duels, les un contre un, la présence devant le but. Pour gagner, il faut marquer. Et pour marquer, il faut réussir à se trouver sur le terrain. Quand une équipe ne parvient pas à faire trembler les filets, on a trop tendance à viser uniquement les attaquants. Mais il s’agit du travail de tous. Faisons les efforts ensemble. »

Gare à la jeune garde !

« Si j’ai regardé le dernier match de l’ASM ? Bien sûr puisqu’il s’agissait du derby à Nice (victoire monégasque 1-2). J’aurais bien aimé voir ce qu’aurait donné le match si le Gym était resté à onze. Car jusqu’à ce que Boscagli soit expulsé (44^e minute), les Niçois avaient plutôt bien tenu leur adversaire. Vendredi, ce sera à nous d’essayer de faire mal aux Monégasques, d’entrer dans la partie plus vite qu’eux. Leur principal point fort ? Disons leur jeunesse, leur fougue. C’est un avantage qui peut aussi parfois se transformer en inexpérience. Tâchons aussi de leur rentrer dedans, de leur montrer que nous ne venons pas à Louis II en touristes. » 

Déjà rythmés, pas encore fatigués

« Il n’est jamais évident d’affronter en début de saison une équipe déjà lancée dans la compétition depuis trois semaines. Grâce à leur tour préliminaire de Champions League contre les Young Boys de Berne (victoires 1-2, 4-0), les Monégasques sont déjà en jambes, donc forcément plus prêts que nous. D’autant qu’ils restent sur trois victoires en autant de rencontres. Mais sur un match, tout peut se passer. Je peux simplement vous dire qu’on a très envie de mettre fin à leur série. »

Retour sur la Côte d’Azur

« En tant qu’ancien Niçois, j’ai vécu des derbies assez chauds contre l’AS Monaco. Que ce soit à Nice ou sur le Rocher, les supporters du Gym répondaient toujours présent. Ils montaient même en Principauté à scooter ! Je me souviens surtout de notre victoire 1-0 à Louis II, la saison dernière (27/09/14). Sur le terrain, la rivalité ASM-OGCN est moindre qu’en tribunes, c’est clair. Si bien que je n’ai pas souvenir de matchs tendus entre les deux équipes. »

Merci à @BautheacEric pour sa disponibilité. Rendez-vous ce vendredi sur @losclive pour suivre les coulisses de cet #ASMLOSC.