Après LOSC-SRFC (2-0), les réactions

Avant de souffler quinze jours, le LOSC a décroché une précieuse victoire à domicile face au Stade Rennais (2-0). Les Dogues stoppent ainsi une série frustrante de cinq matchs nuls et se hissent dans le top 5 du classement. Réactions à chaud.

Rudi Garcia (Entraineur du LOSC)

« C’est toujours important de gagner avant la trêve. Ça va permettre à certains de se reposer dans de bonnes conditions. Avec nos blessés et un Obraniak diminué, on avait moins de solutions offensives, du coup, certains de mes éléments ont beaucoup enchaîné. Mais dans l’ensemble, les joueurs ont répondu à mon attente ce soir. On décroche une victoire comme on l’attendait au niveau du score. On aurait juste pu mettre un ou deux buts de plus à la pause. En tout cas, on a réalisé ce qui était conforme à ce que j’attendais, en affichant un bon état d’esprit, un collectif et du jeu. »

« On a réussi à ne pas prendre de but face à une équipe rennaise de grande qualité. Par contre, j’ai dit que c’était l’adversaire idéal pour rebondir, que la victoire en serait encore plus éclatante. Bien sûr, ça ne nous enlèvera pas les points laissés en route à domicile face à Sochaux et Lorient. Maintenant, on voulait en terminer cette série de nuls par un succès, on l’a fait. Ça nous permet de rester au contact avec les équipes de devant. En termes de jeu et de points, on est plutôt bien, on verra la suite. »

« Le sens de ma demande auprès du public ? Simplement qu’il faut supporter son équipe quand elle est en difficulté. Car en deuxième période, tout ne fut pas parfait. Après, comme Micka veillait au grain, ça n’a pas eu de conséquences. C’est devenu aussi dur physiquement pour les deux équipes, sans doute fatiguées par l’Europe. La chaleur n’a pas aidé les joueurs en ce sens. Mais on a fait notre boulot et je suis ravi pour les joueurs : c’était important de gagner de cette manière-là. On a montré de l’expérience, en ce qui concerne la gestion du match en tout cas. »

Frédéric Antonetti (Entraîneur du Stade rennais FC)

« La victoire lilloise n’est pas logique. Sur la deuxième période on méritait de revenir. Il y a des choses à améliorer, on prend des buts trop facilement, même si des faits de jeu nous sont contraires. Y a-t-il faute sur le coup franc, main au départ de l’action sur le premier but ? Je dois revoir les images, mais ce sont des petits détails d’importance. Le premier but nous fait mal, c’est un coup de massue qui nous met dans le trou. Je crois qu'il y avait de la place pour revenir. Je sors de ce match déçu et plein d’espoir, vue notre deuxième période. À 2-0, on aurait pu sombrer, surtout en ayant joué il y a deux jours. Au contraire, on a prouvé qu’on pouvait tenir la dragée haute au champion de France en titre. Je nous ai même trouvés mieux physiquement. Au regard de la feuille de match, les joueurs du LOSC ont plus d’expérience. Avec le vécu, on aurait géré ce match sans doute beaucoup mieux. »

Mickaël Landreau (Gardien du LOSC)

« Oui, ça fait du bien de ne pas prendre de but. On est encore plus content de gagner sans encaisser quand on est gardien. Je pense qu’à l’arrivée, c’est une victoire méritée. Notre premier but arrive dans un premier quart d’heure dominé par les Rennais. Du coup, ça leur a certainement fait mal. Ensuite, on a quand même eu des occasions dangereuses, donc c’est mérité au final. On a trois ou quatre occasions sur chaque période, si ça ce n’est pas faire un bon match contre Rennes… même si cette équipe était handicapée, on a été présent. On est dans une continuité de prestations, de performances, même si on était les premiers déçus d’enchaîner les nuls. Tout ce qui était fait était cohérent et ça devait sourire à un moment. Avant le match, j’ai dit qu’on était dans les clous, donc en l’emportant 2-0 face au Stade Rennais, on est content d’être là où on en est au classement. La route reste très longue, il y a encore plein de matchs et le championnat demande beaucoup d’exigence. On a un contenu, du jeu et une vraie identité. L’exigence est forte vis-à-vis du doublé, c’est logique. Mais on ne voit pour autant pas plus haut que ce qu’on vise. »