Entre Marseille et Nancy, l’oeil de Rudi Garcia

À une semaine de la reprise en Ligue 1 et d’une première sortie du côté du stade Marcel Picot de Nancy, les Dogues effectuaient une séance d’entraînement ouverte au public, ce samedi au Domaine de Luchin (dont vous retrouvez quelques clichés dans la galerie à droite). Juste après, Rudi Garcia s'est confié aux médias au cours de la traditionnelle conférence de presse. Extraits.

Tirer des enseignements. « Nous avons conclu notre match du Trophée des Champions par une bonne séance vidéo,vendredi, histoire d’analyser notre performance face à l'OM (4-5). J’espère qu’on s’en servira pour la suite. Je pense qu’en fin de match, nous n’avions plus les jambes ni la lucidité pour performer sur le plan tactique. On aurait préféré ne pas vivre cela, mais le sentiment d’injustice peut parfois donner des ailes. Je dis avec ironie que nous avons perdu deux tirs au but à zéro. Gardons surtout en tête le fait que de la 5ème à la 85ème minute, nous avons été plutôt bons, menant 3-1 contre l’OM, l’un des favoris du championnat. »

Gagner encore en rigueur. « Il aurait été plus embêtant de faire un non match. C'est toujours plus facile de régler un problème défensif que de créer du jeu. Appuyons-nous sur des choses positives. Ce revers va nous servir pour comprendre combien il est nécessaire de se montrer rigoureux jusqu’au coup de sifflet final. En football, il peut se passer beaucoup de choses en peu de temps. Nous en avons été les premiers témoins. »

Place à la compétition ! « Par rapport à la saison dernière, je pense que nous avons été un peu plus rapides dans notre approche du jeu et dans la préparation athlétique. L’arrivée des recrues et l’échéance du Trophée des Champions expliquent cet état de fait. Mais seuls les premiers matchs de championnat pourront ou non nous le confirmer. On espère surtout sortir tout le monde de l’infirmerie, car on s’aperçoit que nous sommes courts en termes d’effectif lorsqu’on déplore blessés (Laurent Bonnart, Tulio De Melo) et suspendus (Aurélien Chedjou), comme c’est le cas aujourd’hui. »

Le marché n’est pas terminé. « Le mercato prendra fin le 31 août. Il nous faut encore recruter mais comme je l’ai déjà affirmé, on peut démarrer le championnat dans notre configuration actuelle. Notre équipe est cohérente, même s’il reste des choses à travailler. Elle ne sera pas à son maximum tout de suite mais elle se trouve sur la bonne voie. Côté transferts, il faudra saisir les opportunités intéressantes si elles se présentent. »

Tous sur la ligne de départ. « Nous avons mérité notre titre la saison dernière. Ça c’est fait. Maintenant, un nouveau championnat est sur le point d’être lancé avec des favoris qui restent les mêmes, car il s'agit des plus fortunés. De notre côté, on verra quel effectif on sera capable d’avoir pour défendre nos chances en Champions League et pour de nouveaux nous montrer conquérants en Ligue 1. On espère être là, c’est sûr. »

J-7 avant Nancy. « Les recrues se sentent bien dans le groupe. Parmi elles, il existe des cas particuliers comme Benoît qui a été opéré et qui manque donc de rythme et de compétition. Il a besoin d’enchaîner les matchs. De son côté, Dimitri a connu quelques petits soucis au genou pendant sa préparation. Globalement, nous montons en puissance. Il nous reste une semaine de travail normal avant d’aborder notre déplacement à Nancy. »

Le recrutement parisien ? Bon pour la Ligue 1. « Il était annoncé que le PSG serait actif sur le mercato et qu’il bénéficierait d’importants moyens. C’est très bien pour la Ligue 1 que ses meilleurs joueurs restent dans le championnat pendant que de bons éléments étrangers soient intégrés. Heureusement, la beauté du sport fait que ce n’est pas toujours avec les plus gros moyens que l’on construit les plus belles équipes. Maintenant je pense que le club parisien va faire face à une grosse pression. Mais je le répète, c’est bien qu’une écurie phare du championnat puisse attirer du monde. »

AS Nancy Lorraine-LOSC, c’est samedi prochain (coup d’envoi à 21 heures) au Stade Marcel Picot. D’ici là, ne manquez pas, lundi, la suite de cette conférence de presse avec l’intervention de Benoît Pedretti.