LOSC-ESW (1-0) : Direction les huitièmes !

Le LOSC s’offre un tour supplémentaire en Coupe de France après sa victoire sur l’ES Wasquehal (1-0). De Melo de la tête (40’) permet aux Dogues de poursuivre l’aventure dans cette compétition.

Traditionnellement, la Coupe de France offre de belles surprises. Depuis les 1/32es de finale début janvier 2011, les « petits » ont en majorité damé le pion aux « grands », les clubs de Ligue 1 se retrouvant ainsi déjà en comité restreint. Aujourd’hui, le LOSC connaît la difficulté que revêt ce 1/16e de finale face à l’ES Wasquehal (CFA 2), son proche voisin métropolitain. À l’occasion de ce derby, Rudi Garcia procède à quelques changements, si l’on compare l’effectif aligné quatre jours plus tôt contre Nancy (3-0) : Emerson, Rozehnal, De Melo, Obraniak et Frau font partie des titulaires. Comme un symbole, le duel tant attendu des Debuchy aura bien lieu. Place à la fête du football !

Obraniak-De Melo, un duo d’enfer !

Mélangés lors de la photo souvenir avant le coup d’envoi, preuve de respect et de fair-play entre les joueurs, les deux formations attaquent la partie sur un bon rythme. Les Dogues se montrent menaçants d’entrée. Rami déclenche d’abord un boulet de canon lointain sur coup franc. Bel arrêt de Gere (4’). Obraniak lance ensuite Gervinho qui bute sur le portier (6’). L’Ivoirien n’est pas plus heureux sur la transmission du ballon à De Melo qui échoue à un mètre des buts (8’). Dans la continuité, Debuchy déborde sur la droite et sert Frau en retrait, dont le tir passe à gauche des cages (13’). Ça démarre fort ! Pris très au sérieux par leurs hôtes, les Wasquehaliens sont pris à la gorge, mais résistent. Si bien que les amateurs commencent à prendre confiance, alors que la cadence des débats ralentit. On note un centre de Debuchy - le jaune et noir - sorti de la tête par son frère sur la ligne (27’). À la demi-heure de jeu, c’est le statuquo. Finalement, près du terme de la première période, le LOSC se libère : comme sur le terrain d'Arles-Avignon (0-1), Obraniak adresse un ballon millimétré sur la tête de De Melo qui trompe Gere à l’aide du poteau droit (1-0, 40’). Une mini différence qui permet aux partenaires de Rio Mavuba d’atteindre la pause avec un but d’avance.

Gervinho aura tout essayé

Sans démériter, les hommes de Régis Bogaert entament donc cette deuxième période avec un peu de retard et veulent combattre jusqu’au bout : Coulibaly profite d’une gentillesse de Rami et oblige Rozehnal au sauvetage in extremis (53’). Passée cette frayeur, les Dogues reprennent les commandes du match. Au court d’un nouveau temps fort, Obraniak s’illustre sur coup franc et avec sa patte gauche, oblige Gere a boxé des deux poings (65’). Derrière, De Melo - particulièrement en vue dans ce match - tente un retourné sur un centre de Debuchy (67’). Gervinho, lui, s’en va se heurter au gardien, ultime rempart de la défense wasquehalienne sur cette action (68’). Ça s’anime ! Alors qu’on approche les dix dernières minutes et que les jambes wasquehaliennes commencent sérieusement à s’alourdir, De Melo lance un contre fulgurant que Gervinho ne peut conclure (80’). Dans la foulée, l’Ivoirien tente encore de faire parler la poudre après un rush solitaire explosif, mais ça ne veut décidément pas sourire pour le meilleur passeur lillois en L1 (81’). Tout seul au second poteau d’un centre de Cabaye, Sow manque lui aussi le coche d’un rien (88’). Les dernières velléités des Jaune et Noir n’y changent rien, les Lillois remportent leur deuxième match de Coupe de France de l’année.

L’essentiel est fait : voilà ce que doivent se dire les Dogues au terme de ce derby disputé. La troupe losciste ajoute une date de plus à son calendrier en se propulsant vers les huitièmes de finale de la Coupe de France. Tirage au sort à suivre dans la soirée.