LOSC - Valence CF (1-1) : Les Dogues méritaient bien mieux

PAR MEGDAN AREIAS AU STADE PIERRE MAUROY
 

Des occasions à la pelle, un pressing hors-norme et des Dogues au visage plus que séduisant. C'est un LOSC plein de révolte qui a répondu en toute fin de match à un Valence froid de réalisme (1-1).

Quand l’Europe toque à la porte, le Stade Pierre Mauroy se pare de ses plus belles dorures. Et pour preuve : avec une enceinte comble et une ambiance de feu, il y a tous les ingrédients pour que chaque Dogue finisse heureux. Et cela passe par un gros match des Lillois.
 

UN PREMIER ACTE ROUGE ET BLEU

Sur le gazon, le LOSC ne compte pas faire figuration… loin de là. Dès les premières minutes, les hommes de Christophe Galtier exercent une grosse pression sur le camp valencian et se font porter par des supporters en fusion. Pour preuve, c’est en véritable chien enragé qu’André chipe un ballon adverse et prend sa chance, le ballon est contré et retombe dans les pieds d’Araujo qui arme et voit sa frappe stoppée par Cillessen (5’). Alors les Dogues poussent, encore et toujours. À l’instar de ce beau numéro de Yazici où Celik centre ensuite pour Osimhen qui voit sa tête passer de peu au-dessus (20’) ou encore cette jolie tête d’André qui frôle le poteau de Cillessen sur corner (26’). Les Valencians, acculés, doutent et peinent à ressortir du pressing de Lillois entreprenants et révoltés… pour ne pas dire en feu ! Servi aux 25 mètres, Yazici envoie une patate qui échoue sur l’équerre de Cillessen ! Oh si elle était entrée… Dans la foulée, un défenseur espagnol est coupable d’une main dans la surface… que ne siffle pas M. Aytekin (42’). Ainsi se clôt un premier acte très rythmé où les Dogues ont tout à gagner.

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DU RÉALISME ET LA RÉVOLTE

Au retour des vestiaires, les Dogues restent sur la même tonalité, à savoir engagement et intensité. Cela commence par une tête d’André (46’) puis par une frappe de Yazici (50’) sans oublier Araujo et sa demi-volée (53’). Tant d’ingrédients mis en oeuvre pour l’emporter, pour l’instant sans succès. À l’heure de jeu, les tirs lillois s’accumulent et surclassent les chances créées par les Espagnols (16 à 3). Ce qu’il manque ? De la réussite et un soupçon de précision. Car une seule occasion suffit à l’adversaire : sur leur première réelle incursion, les Valencians ouvrent le score par Cheryshev (0-1, 64’). Dur. Très dur au vu de la physionomie de la rencontre. Alors les Dogues se rebellent. Ikoné entre en jeu et se fait remarquer d’entrée par une lourde frappe (67’). Arrivé sur le terrain à son tour, Rémy pense égaliser mais sa frappe frôle le poteau gauche (74’). Rageant tant les Lillois ont la possibilité de revenir, voire de prendre les devants. Les minutes filent, les esprits s'échauffent et l'arbitre expulse Diakhaby après un rapide double carton jaune. Christophe Galtier envoie alors ses dernières cartouches, Bamba remplace Djalo pour lancer des derniers assauts. À la réception d'une tête de Fonte, Ikoné envoie un missile du droit sous la barre de Cillessen et permet aux siens d'égaliser sur le fil (96').

C'est au bout du temps additionnel que le LOSC est allé arracher un point plus que mérité au vu de la physionomie d'un match dans lequel les joueurs de Christophe Galtier auront tout donné. Une prestation pleine de coeur, de courage et d'honneur. Les Dogues auront d'ores et déjà besoin de votre soutien dès samedi (17h30) face à Bordeaux.

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losc1_7.png LOSC - Valence CF 780px-Logo_Valencia_CF_2009.svg_.png : 1-1 (0-0)

3ème journée de Ligue des Champions, Groupe H
Mercredi 23 octobre (21h00) - Stade Pierre Mauroy

Arbitre : M. Aytekin

Buts : Ikoné (96') pour le LOSC. Cheryshev (64') pour Valence.
Avertissements : Çelik (21'), Araujo (42'), Djalo (86'), Gabriel (96') pour le LOSC. Diakhaby (82', 84'), Maxi (93') pour Valence.
Expulsion : Diakhaby (84')

LOSC : Maignan - Çelik, Fonte (cap.), Djalo (Bamba, 87'), Bradaric - Gabriel - Yazici (Rémy, 71'), André, Soumaré, Araujo (Ikoné, 65') - Osimhen
Entraîneur : C. Galtier

Valence : Cillessen, Wass, Paulista, Diakhaby, Costa - Coquelin, Parejo, Kondogbia (Soler, 45'), Cherychev (Garay, 88') - Maxi, Gameiro (Kang In, 65')
Entraîneur : A. Celades



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