Mathieu Debuchy : "Ce sera chaud !"

Ce soir (18 heures), l’équipe de France remet le bleu de chauffe à la Donbass Arena de Donetsk. Face à des Ukrainiens à domicile, Mathieu Debuchy et les Tricolores ont rendez-vous avec une rencontre déterminante dans la course à la qualification pour les quarts de finale de l’Euro 2012.  Avant d’enfiler la tunique flanquée du coq, le numéro 2 lillois s’est confié à LOSC.fr en exclusivité.

Mathieu, bonjour. Lundi dernier, tu as disputé ta première grande rencontre internationale face à l’Angleterre (1-1). Comment l’as-tu vécue ?
Très bien, même s’il y avait forcément un peu de pression avant le coup d’envoi. L’Euro reste une épreuve à part pour tout footballeur. Au moment d’entrer sur le terrain, on se rend compte à quel point cette compétition est l’une des plus importantes au monde. Et puis une fois sur la pelouse, on oublie le contexte.

Avec le recul, quel bilan tires-tu de ce match nul ?
Je pense qu’il s’agit d’un bon point de pris, même si dans nos têtes, on aurait naturellement préféré l’emporter. Nous avons connu certaines difficultés en début de partie. Mais petit à petit, on a su mettre notre jeu en place et se procurer de belles occasions. Au final, il faut parfois savoir se contenter d’un point. C’est en tout cas le sentiment qui prédominait dans le vestiaire.

« Chevtchenko ? Nous n’avons pas intérêt à le lâcher d’une semelle »

Ce vendredi, c’est l’Ukraine qui se présente face à vous. Dans quel état d’esprit est le groupe à quelques heures du match ?
Il est déterminé à gagner. Maintenant, on sait que les Ukrainiens ne nous faciliteront pas la tâche. Ils évoluent à domicile devant un public qui va surement les pousser du début à la fin. Le stade sera plein et porté par une grosse ambiance. Ce sera chaud !

On imagine que vous avez regardé d’un œil attentif l’entrée en matière des hommes d’Oleg Blokhine face à la Suède (victoire 2-1), lundi dernier ?
Même pas. Au moment du match, nous étions à table, à peine rentrés du stade. On a bien sûr revu les images après coup. Il en ressort qu’il faudra se montrer extrêmement vigilant car en face, il y a de bons joueurs. Je pense notamment à un garçon comme Chevtchenko qui a prouvé une fois de plus sa capacité à marquer à tout moment (l’ancien milanais a inscrit un doublé face aux Suédois). Nous n’avons pas intérêt à le lâcher d’une semelle, d’autant il sait très bien se faire oublier pour mieux surgir.

Vous vous apprêtez à retrouver la Donbass Arena de Donetsk, le même stade que celui dans lequel vous avez affronté l’Angleterre. Est-ce de bonne augure ?
Je pense que oui. C’est une enceinte magnifique avec de superbes équipements pour les joueurs. En revanche, l’air a du mal à y circuler. Lundi dernier, il y a fait très chaud, d’autant que la partie était assez rythmée. Nous sommes prévenus pour cette fois.

Merci Mathieu Debuchy et allez les Bleus !