Rétro Go LOSC ! Les rituels de Mickaël Landreau

Tout au long de l’année Go LOSC !, le magazine officiel du club nordiste, effectue une plongée verticale dans la vie des Dogues pour vous permettre de découvrir la face cachée de vos joueurs favoris. Aujourd’hui, LOSC.fr revient sur l’interview de Mickael Landreau dévoilant ses secrets de préparation (parue dans la rubrique UP & LOSC de Go LOSC ! n°25).

Ouvrez la boîte à gants !

Stopper les ballons, ça use, ça use…
« En ce qui me concerne, l’espérance de vie d’une paire de gants ne dépasse jamais trois ou quatre rencontres. Passée cette durée, je l’utilise uniquement pour les entraînements. Par saison, je pense en user une vingtaine au total. »

La main dans le Sac
« Par sureté, j’ai toujours au moins deux paires dans mon sac. S’il arrive quoi que ce soit pendant la rencontre, je sais que je peux compter sur une solution de rechange. En revanche, je veille à systématiquement m’échauffer avec les gants que je porte durant le match. »

Et après ?
« À l’image de tous mes autres équipements, je les conserve et les offre à mes fans en fin de saison. Il m’arrive d’en donner au coup par coup aux supporters, mais la liste des demandes est très longue (rires). J’essaye aussi de répondre favorablement aux associations caritatives lorsqu’elles font appel à moi. »

Aux bons souvenirs
« Je sais que ma sœur possède la paire de gants que je portais lorsque j’ai remporté mon premier trophée. Personnellement, je garde pas mal de souvenirs, à commencer par un maillot par saison ainsi que les tuniques des finales ou des moments marquants de ma carrière. »

Une préparation minutieuse

Pour le plaisir
« Dans le bus, je m’assois souvent à la même place, plutôt vers l’avant du véhicule. Ce n’est pas un rituel, plutôt une habitude. Il faut savoir que j’adore les jours de match. Les mises au vert, la préparation, l’échauffement… je profite à fond de chacun de ces instants privilégiés. »

Une montée en puissance progressive
« Je me projette dans mon match longtemps à l’avance, dès le début de la semaine, à vrai dire. Il y a des phases de travail, de récupération, d’explosivité, de soins… Chaque détail compte. Le jour J, la causerie du coach est un moment capital. »

Que le Stade gronde !
« Etant le premier à entrer sur le terrain pour l’échauffement, je reçois parfois quelques sifflets quand nous jouons à l’extérieur (rires), mais beaucoup moins que par le passé. Peut-être que les spectateurs me respectent davantage aujourd’hui. J’aime l’ambiance des stades. Je ne trouve jamais ça malsain, au contraire, ça me passionne. »

Une répétition générale
« À l’échauffement, j’essaye de travailler toute la panoplie des situations auxquelles je peux faire face. Les plongeons, les dégagements, le jeu au pied, les balles aériennes ou encore l’explosivité. Je ne compte pas le nombre de ballons touchés. Tout dépend de mon état d’esprit et de ma forme du moment. »

La main chaude de la 1ère à la 90e
« J’ai appris à ne surtout pas accorder d’importance particulière au premier ballon touché. À notre poste, contrairement à un joueur qui va monter en puissance au fil des minutes, chaque balle peut être décisive. Si on en loupe une, la prochaine sera de toute façon elle aussi déterminante. »

Retrouvez prochainement sur LOSC.fr d'autres rétrospectives parues cette saison dans Go LOSC !