Rachid Chihab : "Un bilan satisfaisant"

Rachid, bonjour. Au sortir de la première partie de saison, quel sentiment prédomine ?
Sur le plan des résultats, c’est un bilan satisfaisant. Bien sûr, nous aurions pu mieux faire, notamment à domicile, où l’on a connu trois revers consécutifs. Ceux-ci ont un peu semé le trouble dans l’esprit des joueurs, mais cela a été compensé par un parcours excellent à l’extérieur. Le travail porte ses fruits.

Les Dogues restent sur une série de quatre matchs sans défaite (contre Valenciennes, 1-2 ; Villemomble, 3-0 ; Paris, 1-1 et Bastia, 3-1)…
Oui, finalement, il ne manque pas grand-chose pour être dans la fourchette haute du classement. Quand on regarde l’ensemble, les résultats sont bons. Nous avons un niveau de jeu cohérent. Gageons que les vacances n’aient pas cassé la dynamique et que l’on reste sur les mêmes bases pour être encore plus performant et plus ambitieux.

Justement, place désormais à la deuxième partie de championnat. Comment la prépares-tu ?
Nous avons repris depuis le 2 janvier par une préparation physique et mentale, afin d’être le plus efficace possible, car nous rentrons dans un marathon d’un match par semaine jusqu’à fin mai.

En cette nouvelle année, dans quel état d’esprit se trouvent les joueurs ?
Tout le monde est revenu avec enthousiasme. Les choses se mettent rapidement en place. La dynamique du groupe est très bonne, le renouvellement de joueurs a permis de ramener du sang neuf et de la fraîcheur.

« Finalement, il ne manque pas grand-chose pour être dans la fourchette haute du classement. Quand on regarde l’ensemble, les résultats sont bons. Nous avons un niveau de jeu cohérent. »

Quelles sont les perspectives pour la suite ?
En premier lieu, l’essentiel est de maintenir une mentalité adéquate jusqu’à la fin de saison. C’est important pour continuer à progresser et garder une certaine régularité au niveau des résultats. Il faudra également allier efficacité et qualité de jeu : ça passe par le terrain et le travail quotidien.

En somme, il s’agit de faire en sorte que des joueurs franchissent les portes de l’équipe première. Tu confirmes ?
Oui, c’est certain. N’oublions pas que la vocation d’un centre de formation est avant tout de promouvoir des jeunes vers le monde professionnel. Pour cela, il s’agit d’optimiser les potentiels, d’ancrer les notions d’exigence et de rigueur, en accompagnant les joueurs dans leur parcours de formation.

Justement, que penses-tu par exemple de Lucas Digne qui a démarré la saison chez les pros ?
Ça ne m’étonne pas car c’est un garçon qui a une trajectoire linéaire. Il a le potentiel pour faire une très bonne carrière. Pour l’instant, il est encore en apprentissage mais possède d’excellentes bases pour intégrer un groupe professionnel. Il faut encore qu’il parvienne à s’adapter au rythme et apprendre davantage le métier.

De son côté, Idrissa Gueye est devenu un membre à part entière de l’équipe de Rudi Garcia. Comment juges-tu sa progression ?
Idrissa est quelqu’un qui a des valeurs et du talent. C’est un peu un retour sur investissement dans la mesure où il a travaillé en gardant la même ligne directrice. Son mental a été fort. Il n’oublie pas d’où il vient et a toujours tout fait pour réussir. Aujourd’hui, il affiche nettement les qualités pour durer dans le métier.

Un petit mot également sur Gianni Bruno et Adama Soumaoro qui s’entraînent régulièrement aux côtés des partenaires de Rio Mavuba ?
L’avantage, c’est qu’ils ont la chance d’être dans un groupe professionnel d’une grande qualité. À eux de faire preuve de patience et de ne pas se disperser. Ils n’ont pas la même trajectoire que Lucas (Digne) ou qu’Idrissa (Gueye), mais chacun évolue à son rythme. Et s’ils sont là, c’est parce qu’ils ont les capacités pour jouer un jour au plus haut niveau.

Merci Rachid Chihab. Prochaine rencontre pour la CFA : LOSC-Ivry, dimanche 15 janvier à 14h30.