Tulio De Melo : "Je suis apte"

Le Brésilien du LOSC est d’attaque ! Après quelques semaines de soins puis de rééducation, Tulio De Melo fait son grand retour dans le groupe de Rudi Garcia. Débarrassé d’une blessure persistante aux adducteurs, le numéro 9 des Dogues a expliqué aux médias les raisons de son absence et ses ambitions pour la deuxième partie de saison.

Tulio, bonjour. Comment te sens-tu et que peux-tu nous dire à propos de ta convalescence ?
Je vais très bien, je suis à 100% de mes possibilités. Je suis parti au Brésil pour suivre un programme spécifique de soins, à l’aide d’un physiothérapeute : à peu près 3 heures de gainage le matin, musculation l’après-midi dans un autre centre. J’ai ainsi pu me renforcer les parties abdominale, dorsale et les adducteurs.

Quel est exactement ton état de forme ?
Je me sens bien. À mon retour il y a deux semaines, j’étais prêt cliniquement, mais pas physiquement. Aujourd’hui, même s’il me manque de l’entraînement avec le groupe et le ballon, je l’ai dit au coach, je suis apte. Après c’est à lui de décider. Dans l’envie, je suis paré à jouer le plus rapidement possible. Je veux marquer des buts et me montrer efficace.

Et tes adducteurs, ils ne te font plus souffrir ?
Non, aujourd’hui, je suis complètement guéri de mon inflammation au tendon de l’adducteur gauche. Ça m’a beaucoup gêné durant l’automne, or je pensais qu’avec les soins et les matchs, ça pouvait se résorber. Ça n’a pas été le cas et l’inflammation s’est renforcée. Au bout d’un moment, j’ai été obligé de m’arrêter pour me soigner complètement.

"Chacun doit se dire qu’on peut s’améliorer pour aller plus haut. L’objectif reste d’atteindre une place européenne."

As-tu conscience que les critiques te concernant ne sont pas très positives ?
C’est comme ça dans le football : on peut être propulsé tout en haut un jour et se retrouver en bas le lendemain. Maintenant, je suis le premier à ne pas être du tout satisfait de ma première moitié de saison. Je sais que je peux faire beaucoup mieux que ça.

Comment expliques-tu les résultats lillois actuellement ?
C’est un tout. Sportivement, il y a eu beaucoup de changements, de nombreux départs, des arrivées. Mais parfois, la mayonnaise ne prend pas comme on dit ou met du temps à prendre. On a des joueurs de très haut niveau, malheureusement on n’est pas parvenu à former une grande équipe jusqu’ici. Je reviens donc à un moment délicat pour le club. À choisir, j’aurais préféré revenir avec l’équipe sur la première marche du podium. Ce n’est pas le cas. Il y a des mauvais résultats et on n’est pas à notre place. À nous de se donner à 100% pour rectifier le tir.

Penses-tu que le LOSC doit se placer plus haut au classement ?
Avec les joueurs dont on dispose, on se rend compte qu’on ne peut pas se permettre de rester à la 10e place de la L1. Certes, on ne mérite pas mieux, mais on vaut plus. Chacun doit se dire qu’on peut s’améliorer pour aller plus haut. L’objectif reste d’atteindre une place européenne. On a les moyens de l’obtenir. Et même si ça ne marche pas comme on veut, on ne va pas baisser les bras. Par contre, on forcera la réussite jusqu’à la fin de la saison.

Comment juges-tu les échéances à venir ?
Ça va être une semaine importante, dure, difficile. Prenons les deux matchs qui arrivent très sérieusement. D’abord jeudi face à Plabennec, en Coupe de France. On sait que cette compétition peut aussi nous apporter l’Europe. C’est une coupe estimée en France et on va faire notre maximum pour passer ce 1/16e de finale. Après, un gros défi nous attend à Paris. On a notre carte à jouer contre le PSG, tout en sachant pertinemment que nous sommes loin de partir favoris.

Pour rappel, Plabennec-LOSC (1/16e de finale de la Coupe de France), c’est jeudi 24 janvier (20h55) au stade Francis Le Blé de Brest.