La ville de Mozart

Quatrième plus grande ville d’Autriche après Vienne (la capitale), Graz et Linz, Salzbourg compte plus de 150 000 habitants. Située à la frontière allemande, au nord du pays, elle est notamment connue pour sa vieille-ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais surtout pour avoir vu naître Wolfgang Amadeus Mozart, véritable emblème de cette cité par ailleurs jumelée avec Reims.
 

Un club jeune mais déjà très titré

Fondé en 1933 sous le nom Austria Salzbourg, le club évoluait alors en violet, sa couleur historique. Ce n’est qu’à partir de 2005 et le rachat de sa licence par le célèbre groupe autrichien Red Bull, que l’écurie salzbourgeoise (qui change alors de nom, de logo et de couleurs) a entamé sa spectaculaire mue. Désormais vêtu de blanc et de rouge, le RB, qui ne comptait alors que trois titres de champions dans une ligue dominée par les deux clubs de la capitale (Rapid et Austria Vienne), s’est mis à tout rafler. Depuis le passage sous pavillon Red Bull, le club a remporté 12 titres de champion et 8 coupes nationales.

Déjà nettement en tête en championnat

Avec déjà sept point d’avance sur son dauphin au classement, le Red Bull Salzbourg domine une fois de plus la Bundesliga autrichienne, filant à toute vitesse vers son 9ème titre consécutif (le 16ème de son histoire). Samedi à Wolfsberger (0-2), ceux qu’on surnomme les Taureaux (die Bullen) ont signé leur 9ème victoire (leur 13ème de suite en championnat, ce qui constitue un nouveau record pour le club). Meilleure défense du championnat (4 buts encaissés), ils possèdent la deuxième meilleure attaque (23 buts inscrits). Toutes compétitions confondues, Salzbourg a remporté 13 de ses 14 matchs cette saison.
 

Un habitué des joutes continentales

Sur la scène européenne aussi, le Red Bull s’est donné des ailes. Qualifiés chaque saison pour une compétition de l'UEFA, les Taureaux ont atteint la demi-finale de l’Europa League en 2017-2018, face à l’Olympique de Marseille (2-0, 1-2, ap). La saison dernière, les blanc et rouge ont terminé troisièmes de leur groupe derrière le Bayern Munich et l’Atlético Madrid. Reversés en UEFA Europa League, ils se sont inclinés face à Villarreal, le futur finaliste, en 1/16es de finale (0-2, 1-2). Cette saison, le RB Salzbourg a accédé à la phase de groupes (sa 3ème consécutive) suite à sa victoire en barrages contre les Danois de Brøndby (2-1, 2-1) (photo).

Le saviez-vous ?

Deux logos différents, deux noms distincts, mais un seul et même club. Lorsqu’il évolue dans une compétition estampillée UEFA, le Red Bull Salzbourg devient le FC Salzbourg. Son blason, qui laisse entrevoir le logo de la célèbre boisson énergétique change lui aussi au profit d’un seul taureau rouge. Quant à son stade, la Red Bull Arena, elle prend le nom de Stadion Salzburg. Le tout, pour des raisons de droits commerciaux.
 

À la découverte de la Red Bull Arena

En parlant de la Red Bull Arena de Salzbourg (à ne pas confondre avec celle de Leipzig ou celle de New York), elle peut accueillir 31 100 spectateurs. Cette jeune arène rectangulaire (inaugurée en 2003) a notamment accueilli l’Euro 2008. Le Red Bull Salzbourg la partage avec le FC Liefering, son club filiale, lui aussi dans l’escarcelle Red Bull et qui est actuellement 2ème de D2 autrichienne.

15 NATIONALITÉS, DONT 2 FRANÇAIS

Au cœur d’un effectif cosmopolite (15 nationalités) figure quelques Français et autres anciens de Ligue 1. Formé à Laval, Omar Solet est passé par l’Olympique Lyonnais. De son côté, Antoine Bernède (photo) a fréquenté le centre de formation du Paris Saint-Germain où il a croisé Timothy Weah et Jonathan Ikoné. Quant au défenseur international Camerounais, Jérôme Onguéné, il a notamment été formé à Sochaux.

Un adversaire qui connaît déjà la France

Si le LOSC n’a jamais affronté un club autrichien en compétition européenne, le Red Bull Salzbourg a déjà croisé le fer à trois reprises avec une écurie de l’Hexagone, toujours en Europa League. Outre l’inoubliable demi-finale 2017 face à l’OM (défaite 2-0, victoire 2-1 ap), les Autrichiens avaient déjà affronté les Olympiens de Rudi Garcia, Dimitri Payet et Adil Rami la même saison, dans la même compétition, en phase de poules (0-0, défaite 1-0). Un an plus tôt, ils avaient joué Nice en phase de groupes (victoire 0-2, défaite 0-1). En 2011, c’était face au PSG qu’ils avaient livré leur premier duel face à un club français (défaite 3-1, victoire 2-0).