Jocelyn Gourvennec

Sans Burak

« Outre Sven (Botman), Burak (Yilmaz) n’est pas là parce qu’il est malade. Il l’était déjà un peu à Paris. Il ne se sentait pas bien samedi et dimanche. Il est donc resté à Lille avec un programme individuel. On s’adaptera. »
 

Casser la routine

« On a changé nos habitudes pour ne pas être toujours dans une même routine. Nous sommes donc arrivés avant, nous allons nous s’entraîner au stade, pour le découvrir avant le match. Il faut retrouver cette énergie, cette capacité à être fort ensemble, intelligents dans l’utilisation du ballon. Comme Paris, Séville est une équipe très forte à domicile, qui lâche très peu de points. Il faut se servir de ce match à Paris, rééditer le même match mais tenir jusqu’au bout. »
 

Le match à Paris nous a servi

« On sait que Séville est une équipe forte. Il faudra évidement être bon défensivement pour contrer leurs joueurs offensifs, notamment sur les côtés. On sait qu’on aura aussi des situations offensives. Nous avons des joueurs de qualité, de la vitesse. Nous devrons le montrer sur tout le match. C’est un sacré défi contre une équipe qui ne lâche que peu de points à domicile, qui a l’expérience de la Champions League, de l’Europe en général avec plusieurs titres en Europa League. On le sait, on s’est préparé. Le match à Paris nous a bien servi pour préparer ce type de rencontre. »
 

David, un joueur important

« Jonathan David est le meilleur buteur de Ligue 1. Il aurait même pu mettre encore plus de buts, il est dans la continuité de la saison dernière. Il a enchaîné depuis. C’est un garçon qui a beaucoup de relâchement, mais qui met en même temps beaucoup d’impact. Il a cette capacité à faire mal à l’adversaire, à beaucoup presser. Il fait quasiment 12 kilomètres à chaque match, ce qui est très rare pour un attaquant. Il est important pour nous. »
 

Tenir la distance tout au long d'un match

« On sait que Séville est une équipe forte offensivement et défensivement. Je connais bien Jules Koundé que j’ai fait démarrer à Bordeaux. On connaît bien aussi Diego Carlos, Lucas Ocampos et d’autres joueurs internationaux. Il y a un gros effectif. Ce groupe de Champions League est dense et difficile. On a fait deux nuls chez nous, on est toujours en course. On veut un résultat positif, mais Séville veut la même chose. Après, il y aura encore des rencontres. Pour se qualifier, il faudra faire le plein à un moment. On est positionné aujourd’hui, nous avons autant de chances que les autres. Simplement, il faut réussir à tenir la distance tout au long d’un match. »

José Fonte

Solides, costauds, compacts

« Seville est une équipe très forte, que ce soit en championnat ou en Champions League, avec de bons joueurs et un très bon entraineur. Il faut bien se préparer pour faire un bon résultat. C’est sûr que si on perd demain, ce sera difficile. Mais on ne pense pas à ça, on ne pense qu’à réaliser un résultat positif, on ne pense qu’à être solides, costauds, compacts, pour demain, pour faire un gros match et prendre des points. »
 

Courir, souffrir

« C’est toujours important d’avoir les supporters présents et un stade plein. C’est le meilleur feeling qu’un joueur peut avoir. On se prépare à vivre un match difficile, peut-être même plus que celui joué chez nous. Il faudra être solide et costaud. Demain, c’est courir, c’est souffrir, c’est essayer de faire des choses et aller chercher un résultat. »
 

UN GROS MATCH

« À Paris, on a été bien pendant 60 à 70 minutes, c’est vrai, mais à la fin ce sont trois points pour le PSG. Nous ne sommes pas satisfaits. Il faut basculer de façon positive sur ce prochain rendez-vous qui arrive très vite. Je reste toujours fort et positif mentalement pour essayer de changer les choses, pour aider mes coéquipiers et mon entraîneur à gagner les matchs. Nous sommes ici à Séville, en Champions League, on a un gros match demain. On doit tout faire pour gagner. »