Chapitre 2 : Les montagnes Russes (1955 - 1998)

Années 1955 à 1964

 

Une belle époque se termine, le LOSC descend en Division 2 au terme de la saison 1955-1956 après un match de barrage perdu face à VA. Mais l’heure de la revanche sonne après une saison de purgatoire dans l’antichambre de l’élite avec une 3ème place et un barrage victorieux face à Rennes, avant de sombrer avec une nouvelle relégation en 1958-1959. Malgré une longue traversée du désert, les jeunes assurent la relève avec une victoire en Coupe Gambardella en 1960. Il faut attendre la saison 1963-1964 pour que le LOSC retrouve son lustre d’antan avec un titre de champion de Division 2 et une remontée au sein de l’élite après avoir pris les commandes du classement dès la 2ème journée.

 

1986-1987

LAMA

En 1986-1987, les fidèles du stade Grimonprez-Jooris assistent à la lente éclosion d’un futur champion du monde, Bernard Lama.

1988-1989

Lors de la saison 1988-1989, les cadets du LOSC sont champions de France pendant que l’équipe première, emmenée par un virevoltant Abedi Pelé, termine à la 8ème place en championnat. Jacques Santini succède à Georges Heylens à l’aube de l’exercice 1989-1990. Après une première saison décevante, l’ancien sélectionneur des Bleus hisse le club à la 6ème place, la meilleure obtenue depuis 1979 !

1990-1997

La confirmation n’est pas au rendez-vous et Bruno Metsu (1992-1993), Henry Kazperczak et Pierre Mankowski (1993-1994), Jean Fernandez (1994-1996) ou Jean-Michel Cavalli et Hervé Gauthier (1996-1997) ne parviennent pas à extraire le LOSC des profondeurs du classement. La sanction tombe au terme de la saison 1996-1997 après une peu glorieuse 19ème place en championnat : Lille est une nouvelle fois relégué en division 2.

1997-1998

Thierry Froger, élu meilleur entraîneur de L2 avec Le Mans, va faire un passage éphémère au LOSC lors de la saison 1997-1998. Cette saison-là, l’équipe échoue d’un point aux portes de la montée devant Sochaux. Le LOSC reste bloqué en L2. Reconduit dans ses fonctions malgré cet échec sur le fil, Thierry Froger ne résiste pas au départ calamiteux des Dogues en 1997-1998 avec une 17ème place après 6 journées de championnat.