Décryptage : ​Que retenir de LOSC-OM ?

PAR MAXIME POUSSET

Un (nouveau) doublé pour Jo David ? Oui, c'est vrai. Un premier clean sheet pour le LOSC ? Tout à fait. Mais pas que. Voici 5 riches enseignements à tirer de cette affiche de la 9ème journée de Ligue 1 Uber Eats remportée avec la manière par nos Dogues face à l'OM (2-0).

Weah-David, mode fusion activé

À Strasbourg (1-2, 25/09/21) déjà, le duo avait fait parler la poudre. Le premier avait offert au second l’ouverture du score, avant de provoquer un penalty que son pote avait ensuite converti. Hier encore, Timothy Weah et Jonathan David ont fait parler leur complémentarité, notamment surle second but. Est-ce si surprenant de voir une telle osmose, quand on sait que les deux amis sont tous les deux nés à New York à un moins d’un mois d’intervalle, il y a maintenant 21 ans (le 14 janvier 2000 pour Jo David. Le 22 février 2000 pour Tim Weah) ?

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Vous avez fait du bruit. Beaucoup

Contre Wolfsburg (0-0, 14/09) et Reims (2-1, 22/09), le Stade Pierre Mauroy avait résonné très fort de ses chants et de sa ferveur. Face à l’OM hier, le scénario, mais aussi le contenu d’un match ultra-rythmé ont littéralement fait passer l’arène des Dogues au rang de volcan, pour ce qui restera l’une des plus belles affluences du week-end en France (44 839 spectateurs). Du bruit, des chants puissants et d’intenses explosions de joie ont été entendues dans une arène qui, malgré quelques supporters adverses dispersés ci et là, a vu son cœur battre intensément pour le rouge du LOSC, du début à la fin.

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Des Dogues mordants, qui ont la dalle et qui le font savoir

Un Burak Yilmaz combatif qui harangue la foule. Un Amadou Onana expressif qui invite les supporters à faire encore plus de bruit. Un Ivo Grbić qui se saisit du grand drapeau lillois pour le faire flotter, sourire aux lèvres, devant les DVE en fin de partie. Un Tim Weah plein de grinta qui frappe l’écusson floqué du Dogue devant un public en liesse. Outre cette victoire de prestige, on a vu des Dogues déterminés, combatifs et attachés au maillot qu’ils portent fièrement sur le dos. Et ça, on aime forcément.

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Un come-back qui fait plaisir

Au cœur d’une soirée riche en émotions, un petit événement s’est tenu en toute fin de rencontre. Presque 2 mois après sa dernière apparition sous le maillot lillois (Metz-LOSC, 3-3, le 08/08/21), Renato Sanches a retrouvé la compétition. Son entrée en jeu à la 93ème minute a été accompagnée d’une franche clameur de la part d’un Stade Pierre Mauroy ravi de le retrouver (et à qui il avait manqué, avouons-le). Sur le terrain, on a senti un Renato plein d’énergie. Le numéro 18 lillois a même eu le temps de mettre le feu à un stade déjà bien embrasé avec un rush dont lui seul a le secret, sur le côté droit. Il n’a d’ailleurs pas échappé aux Twittos les plus alertes que RS avait lâché un petit sourire après avoir mis le défenseur marseillais dans le rétro. Satisfaisant.
 


Au classement, la bonne opération

Avec trois succès consécutifs en Ligue 1, le LOSC fait carton plein. Au classement, les Dogues font un bond et s’installent désormais à la 8ème place, à égalité avec l’OM, 5ème. Les Lillois ne pointent d’ailleurs qu’à quatre points du dauphin d’un PSG leader déjà doté d’une confortable avance sur ses poursuivants. Espérons que le début de saison en dedans soit désormais de l’histoire ancienne pour un LOSC qui monte manifestement en puissance au fil des matchs. Vivement la suite.

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