​Sur #LOSCSMC, on s’est régalé

PAR MAXIME POUSSET

Six buts, du suspense, des retrouvailles, des premières, des houras et des sourires. Ah qu’il a fait du bien au moral ce LOSC-Caen victorieux (4-2). Parce qu’on ne vous a pas tout dit hier soir, offrons-nous un débrief’ à froid sur perf’ de la bande à Patrick Collot.

Après des claques, un déclic qui fait clac ?

Muets offensivement depuis quatre matchs, les Lillois ont retrouvé de la voix, hier face à Caen. Et pas qu’un peu. Quatre buts d’un coup à la conclusion d’un match référence qui pourrait (on l’espère) s’inscrire comme un tournant de la saison. Ne présageons rien, gardons la tête froide (comme les températures ce matin), mais gageons toutefois que ce LOSC conquérant, solidaire et libéré aperçu ce mardi soir au Stade Pierre Mauroy offre de belles promesses pour demain. Et demain, c’est samedi à Bordeaux.

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Naïm Slit-Oui !

Il est assurément l’un des hommes de ce match. D’abord parce que sa percussion et sa justesse ont fait mal aux Normands, mais surtout parce que l’ancien joueur du Red Star, arrivé dans le Nord cet été, a inscrit son nom dans le très grand livre des buteurs en Ligue 1. Outre cette soudaine frappe du gauche en lucarne (24’), l’international tunisien a également régalé ses partenaires de deux passes dé’ pour Eder (13’) et Lopes (65’). Rappelons qu’il ne fêtait que sa quatrième titularisation parmi l’élite. Prometteur.
 


De Préville ? En plein dans le mille

Voir un stade de Ligue 1 se lever sur l’un de ses buts, il l’avait déjà connu (15 fois, avec Reims), mais shooter au fond des filets avec le maillot du LOSC sur le dos, ça jamais. Quarante minute après Naïm Sliti, Nicolas De Préville a donc lui aussi ouvert son compteur buts lillois. Une frappe sèche, qu’il dédie d’ailleurs à son coach adjoint en charge des attaquants. « Cherif (Oudjani) m’avait dit avant le match de tirer au sol, car ça allait fuser un peu. Il avait raison puisqu’elle passe sous le bras du gardien. »

 LOL-emoji_0.jpg Le petit clin d’œil WTF du soir est attribué à Clément Pétrel, le quatrième gardien lillois, tout heureux de fêter lui aussi son premier but en Ligue 1…

 


La douche écossaise d’Eder ? Du déjà vu

Les puristes (et ils sont nombreux) n’auront pas manqué d’y voir un signe. Arrivé dans le Nord l’hiver dernier, Eder avait inscrit son premier but lillois (face à Rennes, 1-1, le 07/02/16) avant de sortir sur blessure dans la foulée, ou presque. Hier, l’attaquant portugais a vécu le même ascenseur émotionnel en marquant à la 13e avant d’être remplacé à la 21e. « C’est bon signe alors, je vais donc pouvoir enchaîner », nous a d’ailleurs confié l’intéressé à sa sortie du vestiaire dans un sourire grimaçant. Souhaitons-lui la même fin de saison que l’an dernier.

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Plus qu’une équipe, un club

Une équipe victorieuse frappant frénétiquement sur une malle métallique en chantant dans un vestiaire embué. Jusque-là, rien d’exceptionnel. Mais à y regarder par deux fois, la scène de joie venue ponctuer le succès des Dogues hier soir démontre toute la solidarité du groupe lillois. Blessés, jeunes joueurs, dirigeants…Tout le monde était-là, sourire aux lèvres et poings serrés.

 


Un douzième homme qui ne lâche pas

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