Après LOSC-ASNL (3-0); les réactions
Le LOSC a bien démarré l’année 2011 en championnat, comme en atteste ce second succès consécutif face à Nancy, après celui décroché à Nice (0-2), dimanche dernier. Du coup, les Dogues continuent d’engranger une bonne dose de confiance pour la suite. Retrouvez les réactions à chaud à la sortie des vestiaires de Rudi Garcia, Pablo Correa et Adil Rami.
Rudi Garcia (entraîneur du LOSC) :
« C’est bien d’avoir gagné ce match en retard sur le plan comptable. Ce soir, j’ai aimé la force mentale de mon équipe car nous avions fait une très bonne première période, même si la dernière passe ou la finition n’était pas au rendez-vous. On est aussi tombé sur un gardien nancéen qui paraissait imbattable pendant quarante cinq minutes. Malgré tout ça, on ne s’est pas découragé et on a continué à jouer notre jeu. Nous sommes repartis en deuxième mi-temps avec beaucoup d’envie. C’est ce que je tiens à souligner en premier lieu : l’équipe a confiance et elle ne se décourage pas malgré les éléments contraires. Il y a de la confiance mais pas s’excès. Pour avancer dans ce championnat, il faut être capable de réaliser des séries, c’est le cas actuellement, ça ne va pas plus loin. Désormais, le mot d’ordre est la récupération pour bien préparer notre rendez-vous en coupe de France.
Oui, nous avons désormais quatre points d’avance sur nos poursuivants dans ce championnat. Mais on en aura bien besoin pour la suite. On avait l’occasion de prendre trois points supplémentaires et de poursuivre ainsi notre série. On l’a fait et avec la manière. On garde les pieds sur terre et pour cela, je m’appuie sur mon groupe de consultants. Notre groupe est jeune et ceux qui sont le plus expérimenté ont un rôle à jouer à ce niveau là. Mais ce n’est pas trop difficile car dans mon effectif, les joueurs sont humbles par nature. Maintenant, on sait que lorsque l’on est en tête, on se retrouve exposé médiatiquement. Si on veut grandir et viser un jour le titre ou une place en Champions League, il faut aussi gagner en expérience. Et cette position de leader nous aider à gérer ce genre de chose et la pression qui l’accompagne.
« On ne le souligne pas assez ce travail de l’ombre, à l’image de la prestation durant cette partie de notre capitaine qui a été énorme. »
Rudi Garcia