Simon, bonjour. Comment te sens-tu et quelles sont tes impressions après ce début de saison ?
Je vais très bien, merci. Ce fut extrêmement simple d’intégrer ce club, cette ville. Je suis heureux ici et tout s’est enchaîné très vite. Tant mieux car les performances sur le terrain comptent avant tout. Ça se passe bien pour moi à l’image de ce que produit l’équipe pour le moment. Bien sûr, nous pouvons encore améliorer beaucoup de choses. Ces trois nouveaux points engrangés face à l’AS Saint-Étienne (1-0) confirment notre bon démarrage à la maison.

Te concernant, remplacer Aurélien Chedjou n’était pourtant pas aisé, n’est-ce pas ?
Pour être sincère, je me concentre surtout sur mes performances. Si Aurélien a réalisé de très belles prestations avec le LOSC, j’aspire à faire mon boulot le mieux possible pour que les gens retiennent également mon passage ici.

Peux-tu revenir sur le fait d’avoir choisi le LOSC comme destination ?
Disons que j’avais besoin d’un nouveau souffle dans ma carrière et de revenir aux fondamentaux, avec un club et un staff qui croient en moi à 100%. Comme on dit, je suis revenu à mes premiers amours car j’étais déjà venu au Domaine de Luchin à l’âge de 15 ans faire un test et j’avais eu un gros coup de cœur pour cet endroit à l’époque. Revenir ici, avec ces magnifiques infrastructures, le nouveau stade, des gens très accueillants, une ville vivante comme Lille. Ça ne pouvait être qu’intéressant. Ça n’a donc pas été difficile de choisir le LOSC.

"Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il y ait une bonne entente entre Marko et moi."

Que souhaites-tu prouver à Lille ?
Je pense que le club m'accorde sa confiance et sait que je dispose de qualités pour devenir un super défenseur. Je crois en moi également, mais j’ai besoin d’avoir un entraîneur qui peut me faire progresser. Je n’ai que 24 ans et j’ai encore le temps d’apprendre. Le meilleur chemin à suivre, c’est d’écouter les conseils et de travailler dur car la route est encore longue.

À propos de Marko Basa, que penses-tu de lui et de votre association ?
Comme Marko parle anglais, nous n’éprouvons aucune difficulté à communiquer. C’est un excellent joueur. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il y ait une bonne entente entre nous. Évidemment, on va pouvoir monter en puissance au fur et à mesure des matchs. Pour l’instant, nous n’avons concédé que très peu d’occasions et c’est bien là l’essentiel.

Quel est ton avis concernant le niveau de la Ligue 1 ?
Jusqu’à présent, je n’ai affronté que trois formations que je ne connaissais pas particulièrement. Il faut dire aussi que le championnat français n’était pas vraiment diffusé là où j’évoluais, c’est donc dur de vous livrer une opinion précise. Maintenant, au regard des équipes comme Paris, Lyon, Monaco, Marseille ou Bordeaux, il est évident que le niveau est relevé. Je dirais même que c’est sous-coté par rapport à ce qui se fait en Italie ou en Allemagne.

On te voit beaucoup discuter sur Twitter avec tes fans…
Oui, car c’est un moyen intéressant de montrer aux gens qui me suivent pour leur permettre de découvrir ma façon de vivre. Communiquer avec l’extérieur fait partie du boulot aujourd’hui. C’est aussi ma manière d’essayer d’apporter un peu de joie aux supporters.

Où en es-tu concernant la langue française ?
Je vais bientôt prendre des cours. Entre mes débuts et la trêve internationale, je n’avais pas eu trop le temps de me pencher sur la question. Maintenant, j’espère que je vais vite pouvoir démarrer. Je n’ai pas l’impression que ce soit si difficile, surtout que j’ai déjà appris l’Italien qui semble se rapprocher un peu du Français. Je commence à comprendre quelques phrases… (large sourire)

Merci Simon Kjaer.