Avant Nantes, ces petites histoires à savoir

PAR MAXIME POUSSET

Le match dans le match, la petite histoire dans la grande… À chaque rencontre des Dogues, c’est plus qu’une partie de foot qui se joue sous nos yeux, c’est une foule d’anecdotes en tous genres, de clins d’yeux, de retrouvailles et d’autres statistiques méconnues. En voici huit.

La saison dernière ? Carton plein

En 2019-2020, le LOSC a engrangé 6 points face au FC Nantes. Au match aller, le 11 aout 2019 pour la première journée, les hommes de Christophe Galtier ouvraient leur saison par un brillant et enthousiasmant succès 2-1 face aux Canaris, grâce notamment à un doublé d’un petit nouveau nommé Victor Osimhen, dans un Stade Pierre Mauroy déjà conquis. Au retour, le 1er mars, les Lillois, en pleine forme l’avaient emporté à la Beaujoire (0-1) grâce à un but rageur de Benjamin André. Et si on faisait aussi bien cette saison ?

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Un duel avec José Fonte ? Perdu d’avance

Joueur le plus expérimenté de l’effectif lillois, José Fonte réalise un début de saison plein d’autorité et de solidité en charnière centrale. Le capitaine nordiste a remporté 88,5% de ses duels en Ligue 1 Uber Eats, cette saison (23 duels gagnés sur 26 disputés). Ne cherchez pas mieux, puisqu’aucun autre pensionnaire de notre championnat n’a pour le moment fait mieux parmi les joueurs ayant disputé au moins 10 duels en 2020-2021. Un mur en Fonte.
 

Pourquoi le 17, Burak ?

C’est vrai ça, pourquoi ? François VDW, notre speaker toujours curieux et passionné du LOSC s’est posé la question. Il a cherché (et même trouvé) la réponse, puis il nous l’a confiée. Figurez-vous que l’attaquant international turc a d’abord évolué avec le 7 dans le dos en début de carrière. Mais, peu en réussite à l’époque, il a rapidement décidé de changer de numéro. Mais alors pourquoi le 17, me demanderez-vous ? Parce que son papa est originaire de la province d’Adana, laquelle porte le numéro 1 en Turquie, notamment sur les plaques d’immatriculation. Quant à sa maman, elle vient d’Antalya, la province au numéro 7. 1+7, ça fait 8, mais ça peut faire aussi 17...

L’effet est immédiat, Burak se met à "planter" but sur but. En club comme en sélection il ne quittera alors (presque) plus jamais un numéro qu’il s’est même tatoué dans l'épiderme. Sauf qu’en 2018, notre homme retourne à Besiktas où le 17 est malheureusement déjà pris. Il évolue alors brièvement avec le 71 avant de retrouver son dû la saison suivante. Au LOSC, le 17 était jusqu’à cette saison imprimé dans le dos de son compatriote, Zeki Çelik, lequel lui a généreusement cédé, preuve de son extrême gentillesse autant que de son respect pour ce monument du football turc. « Je voulais remercier Zeki pour me l’avoir laissé, confiait d’ailleurs Burak Yilmaz à sa signature au LOSC. Je suis son capitaine en sélection et son ainé. Je suis sûr qu’en France comme en Turquie, le respect des ainés est important. Zeki m’a alors dit "Grand frère, ne t’inquiète pas, quand tu seras là, le numéro 17 sera à toi. Je te le laisse de bon cœur." » 

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Un ex-canari dans le staff lillois

Il se nomme Jorge Maciel, il est adjoint de Christophe Galtier et… Il est passé par le FC Nantes. À 34 ans, l’assistant du coach lillois qui a notamment officié à Benfica, le Celta Vigo ou encore Rio Ave a été l’adjoint de Miguel Cardoso chez les Jaune et Vert lors de la saison 2018-2019.
 

Moses Simon, ce Canari qui a joué avec deux Dogues

Comme avant chaque rencontre, ce LOSC-FC Nantes sera l’occasion de retrouvailles entre membres des deux effectifs. Ainsi, Mike Maignan et Jonathan Ikoné croiseront sans doute avec sympathie Roli Pereira de Sa et Kalifa Coulibaly avec qui ils ont été formés au PSG. Quant à Jonathan Bamba, il ne manquera pas de saluer Denis Petrič, son coéquipier à Angers en 2016-2017. Même histoire pour Boubakary Soumaré et les Canaris Alban Lafont et Imran Louza croisés chez les Bleuets.

De son côté, Moses Simon a en partie été formé au sein de l’académie de l’Ajax Amsterdam aux côtés de Sven Botman, avant de brièvement croiser Jonathan David à la Gantoise en 2017. Enfin, Marcus Coco a quant à lui évolué avec Jérémy Pied à Guingamp en 2014-2015, puis avec Jonathan Bamba chez les Espoirs.
 

L’adversaire ? Une montée en puissance

Une victoire, deux nuls et une défaite. Comment analyser le début de saison nantais ? Après un partage des points inaugural à Bordeaux (0-0), les Jaune et Vert ont dompté Nîmes (2-1) avant de s’incliner à Monaco (2-1). Le week-end dernier, les Canaris se sont quittés dos à dos avec Saint-Etienne (2-2). Menés 2-0, ils ont trouvé les ressources mentales nécessaires pour réduire le score puis pour égaliser en toute fin de partie. « Dans le jeu, il y a eu beaucoup de choses intéressantes et je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit de la meilleure prestation réalisée depuis que je suis au club », à d’ailleurs déclaré Christian Gourcuff, le coach nantais, après le match.

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Emond, buteur en 34 secondes

Transféré au FC Nantes en janvier dernier en provenance du Standard de Liège où il était un joueur apprécié, Renaud Emond sait marquer. Et vite. Il n’a en effet fallu que quelques secondes à l’athlétique attaquant belge de 28 ans pour trouver le chemin des filets, le week-end dernier. Lancé dans la partie à la 85ème minute, il a offert le point du nul aux Jaune et Vert 34 secondes plus tard.
 

Anciens Dogues et Canaris à la fois

Ils furent de grands gardiens comme Mickaël Landreau, de solides défenseurs comme Mauro Cetto, Éric Decroix, Thierry Bonalair, Edgar Ié ou Christophe Pignol, de virevoltants milieux offensifs, à l’image de Bruno Cheyrou et Dimitri Payet, de redoutables attaquants dans la lignée des Antoine Sibierski, Johan Audel, Laurent Peyrelade, Ronny Rodelin et Joël Henry ou encore des techniciens réputés, à l’instar de Vahid Halilhodzic et René Girard. Eux, ce sont les anciens Dogues et Canaris.

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