Ariël Jacobs : "À 90 minutes du moment de vérité"

Les Danois se sont déplacés au Grand Stade, ce mardi après-midi, afin de s’imprégner des lieux et de s’y entraîner à la veille de LOSC-FC Copenhague. Alors que Martin Vingaard, le milieu de terrain danois, a déclaré : « Nous ne venons pas ici en qualité de favori, car le LOSC a une bonne équipe, nous l’avons vu en seconde mi-temps la semaine dernière », le coach, Ariël Jacobs, s’est également exprimé devant les médias, en revenant sur les enjeux de ce match retour du tour de barrages de l’UEFA Champions League.


Ariël Jacobs (Entraîneur du FCK)

Un bel écrin. « Le club lillois ne voudra certainement pas manquer sa première européenne dans son Grand Stade. Je reste persuadé que nous n’avons pas vu le vrai LOSC au match aller, les conditions seront complètement différentes demain soir. À voir la beauté du stade, le concept, tout va être motivant pour eux. Le club visiteur est battu au niveau du nombre de spectateurs. Pour autant, ne soyons pas impressionnés. »

Match après match. « Nous avons mis en place une philosophie de jeu. Nous avons joué d’une certaine façon la semaine dernière, nous n’allons pas changer notre fusil d’épaule pour ce match retour. Entre deux, nous nous sommes concentrés sur notre rencontre de championnat, qui nous a fait passer par divers états d’esprit. Dès dimanche, tous les regards se sont tournés vers cette rencontre face au LOSC. Quel qu’à été le résultat de l’aller, faisons preuve d’une grande humilité. »

Un but d’écart. « L’avantage acquis lors de la rencontre aller est une bonne chose, certes. Tomber dans l’euphorie aurait toutefois été déplacé. Dans chaque partie, mon équipe a toujours marqué, il faut nous baser sur ce principe là et l’exploiter face aux Lillois. Eux iront à la recherche de ce but de retard, ce qui implique qu’ils laisseront des espaces. À nous de bien les utiliser, au bon moment. Je n’ai pas pour habitude de me focaliser sur l’adversaire. Tous les scenarii sont possibles, seule la réalité du match comptera. Nous sommes à 90 minutes du moment de vérité. »